Ils sont peut-être sortis du giron, mais ils n’en demeurent pas moins Amsélistes dans l’âme et dans le cœur et avant tout Fréjusiens.
Aussi, lorsqu’il s’est agi de laisser à disposition la salle Sainte-Croix pour que l’un des très gros palmarès de l’AMSLF toutes sections confondues – il est triple champion de France professionnel dans sa catégorie des super-moyens, titre qu’il a laissé pour aller tâter du niveau européen – puisse justement y disputer son combat continental, le Fréjus Var Volley n’a pas hésité une seule seconde à décaler entraînements et matches (ou à trouver des solutions de repli).

Mieux, Alexandre Bonnard et les dirigeants fréjusiens ont décidé de mettre Gus’ dans l’ambiance de la salle, en l’invitant à donner le coup d’envoi du 8e de finale de Coupe de France face au Stade poitevin, pensionnaire de Ligue A, ce prochain vendredi (25 mars, à partir de 20h). Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le boxeur fréjusien, qui s’entraîne sous les ordres de Yannick Paget, donne un coup d’envoi d’un match de volley.

Voici quelque quatre années, Loïc Geiler avait sollicité Yannick Paget et Gus’ Tamba, amenant ses joueurs à la salle Pierre-Argenti et les invitant à monter sur le ring avec le poids super-moyen. Corentin Suc (en haut) n’avait pas hésité à aller défier celui qui deviendrait champion de France l’année suivante, avant d’être cuilli par un crochet au foie…

Deux gros évènements en sept jours !

Annoncée particulièrement bien remplie sur le volley – il reste des places pour la boxe, ne manquez pas le rendez-vous et venez réserver celles-ci au siège de l’AMSLF à la Base nature –, la Halle des sports de Fréjus s’apprête donc à vivre deux évènements exceptionnels en l’espace d’une semaine.

Ce dernier vendredi de mars (le 25) en premier lieu avec le retour, dans l’est-Var, d’une équipe de l’élite du volley hexagonal, niveau que le coach Loïc Geiler et ses joueurs aspirent à retrouver le plus rapidement possible.
Le premier vendredi d’avril (le 1er, non, on vous voit venir, mais ce n’est pas un poisson !) pour ce championnat de l’Union européenne où Gus’ “Marvelous“ Tamba s’avance face à son challenger italien, Dragan Lepei.

 

 

Gus’ “Marvelous“ Tamba : un œil sur le passé, un œil sur le présent, et la tête vers le futur, qui passera, on le souhaite, par une ceinture européenne le 1er avril prochain

Premier combat pour Gus’ depuis un an

Le boxeur né en Roumanie (à Timisoara), aujourd’hui résident en Toscane (à Lastra a Signa dans la banlieue de Florence), compte une dizaine de combats de plus que le Français (26 contre 17). Mais là où Tamba n’a connu qu’une seule défaite depuis ses débuts en carrière pro (à l’occasion de son 3e combat en avril 2016), Dragan Lepei a de son côté remporté 20 des duels qu’il a disputés (dont 10 avant la limite), certes, mais a baissé pavillon à quatre reprises (à 50 % de KO) et concédé deux nuls.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Néanmoins, le duel s’annonce particulièrement indécis entre deux gros puncheurs, et rien ne dit que ce combat ira au terme des 12 rounds programmés. D’autant que, comme il le signale sur sa page Facebook, Gustave Tamba n’est, lui, plus monté sur un ring depuis une année complète et la dernière défense victorieuse de sa ceinture nationale face à Steven Crambert.
Dans le même laps de temps, le boxeur transalpin a combattu à deux reprises, pour une sévère défaite en mai 2021 en Allemagne (KO dès la 2nde reprise), avant de renouer avec le succès (aux points) à domicile en octobre face à Ibrahim Maokola.

Pour Gus’ maintenant en revanche, ce n’est plus de ceinture nationale dont il s’agit, mais bel et bien d’une ceinture européenne, quand bien même ce n’est pas un championnat d’Europe, mais le championnat de l’Union européenne.