JOHAN GIMBERT a retrouvé ce week-end à Magny-Cours une moto aux couleurs du GMT, une machine qu’il avait découverte dans sa livrée “sortie d’usine“ en ao^put dernier lors des journées de roulage (PSP / Jacek Swiderek www.photoPSP.com)

 

Avant de partir pour la Nièvre et Magny-Cours, JOHAN GIMBERT avait délivré en début de semaine son objectif dans le cadre de la wild card attribuée par la Fédération française et le team val-de-marnais “GMT94 – Yamaha Racing“. Pour sa 3e course en Mondial SSP600, le Varois avait pour ambition de se montrer en allant inscrire ses premiers points en WSBK (dans les 15 premiers) et, si affinités, essayer d’approcher le TOP 10.

Cet objectif, le jeune (18 ans) Fréjusien l’a atteint dès la course #1 sur le circuit nivernais ce samedi en signant la 12e place, leader à 35’’ d’un groupe de chasse derrière les sept premiers emmenés par l’Italien Nicolo Bulega sur Ducati (avec le premier podium – 3e – pour Valentin Debise, autre pilote GMT), et un 2e groupe de Caricasulo (8e à 20’’) à Verdoia (11e à 24’’).

 

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La régularité de Johan

Mais surtout, Johan laisse derrière lui pas moins de 16 coureurs (classés) auxquels on peut ajouter trois pilotes n’ayant pas fini dont un certain Matthieu Gregorio, habituel adversaire de Gimbert en FSBK et lui aussi invité sur cette manche française WSBK avec son team habituel, le “MotoAin“ de Pierre Chapuis… Un Matthieu Gregorio qui enchaînera qui plus est avec… le Bol d’Or dans une semaine, pour suppléer l’absence d’Alex Polita et courir aux côtés de Corentin Perolari et Roberto Tamburini !

Depuis quelques jours, Johan Gimbert a donc quitté son cocon de la “RACE EXPERIENCE TEAM“ – avec lequel il plane sur le championnat de France FSBK FE catégorie Supersport 600 – pour s’insérer à nouveau (et pour la 3e fois de la saison) au sein du team “GMT94 – Yamaha Racing“.
En Italie en juin, le Varois avait en effet pallié le forfait de dernière minute de Valentin Debise, faisant ce qu’il a pu (une 17e en course #1 notamment) avec la machine et les réglages de l’Albigeois. Puis à la mi-août, Gimbert avait pris part à trois journées de roulage avec le team de Christophe Guyot sur cette piste de Magny-Cours… mais en passant plus de temps à se battre avec une moto rétive et dépourvue des bons réglages.

 

 

Les louanges de Christophe Guyot

Ces bons réglages, Johan Gimbert semble les avoir trouvés, en témoignent ses chronos réguliers en free practice – 1’42’’090, 14e en FP1 et 15e sur la FP2 en 1’42’’249 – et sur la Superpole (14e, 1’41’’079). De quoi satisfaire son team manager, Christophe Guyot avouant « l’unanimité de l’équipe pour dire qu’ils progresse à chaque sortie. Car rappelons que sa première course sur la Yamaha R6-GMT a été Misano, avant les trois jours de roulage ici au mois d’août ». Guyot salue encore par exemple, « outre sa place sur la grille, le fait qu’il soit seulement à 1’’ (1’’005 très exactement) du poleman, Nicolo Bulega », et aussi « cette maturité dont il fait preuve pour un jeune de son âge, ses réflexions hyper intéressantes auprès des mécanos à tel point qu’il séduit tout le team de plus en plus, essais après essais, course après course »

Un essai que Johan s’évertuera à transformer un peu plus encore ce dimanche midi sur la course #2 !