HANDBALL (J5 Prénationale masculine) :

Pour la première fois ce samedi soir, l’équipe du Fréjus Val d’Argens handball évoluait sans ses fers de lance que sont MATHÉO BOURASSEAU et MATHIS BASQUIN. Mais la dynamique du succès perdure pour les hommes de GILLES SANCHEZ, revenus victorieux (27-24) de la réserve de Villeneuve-Loubet, 3e avant cette rencontre.
L’occasion de revenir avec nos deux infortunés sur cette malchance qui les a frappés tour à tour voici quinze jours, sur le même match, après un début de saison idéal alors marqué par deux succès en trois journées (Fréjus exempt sur la J2). Et si les joueurs de l’est-Var allaient aligner une troisième victoire consécutive (39-34 vs Cros-de-Cagnes), ils perdaient en parallèle leurs deux meilleurs buteurs depuis le début de saison.

 

 

Bourasseau, la suite des galères

Pour le premier nommé, c’est une double entorse (genou-cheville) survenue sur une action où « je me fais attraper en l’air et lorsque l’on redescend, je suis toujours accroché à mon adversaire et je prends deux poids de corps sur la jambe », raconte Mathéo. Diagnostic confirmé sur les premiers examens, et « je dois repasser une IRM le 2 novembre car il y a une suspicion de rupture partielle du ligament croisé ». Ce qui ajouterait certainement à la durée d’indisponibilité qui frappe pour l’heure l’arrière gauche fréjusien et estimée entre deux et trois semaines.

Mais, comme l’a déjà annoncé le coach, Bourasseau confirme « un retour pour janvier mais pas avant. Pas question de revenir trop rapidement et surtout sans être certain d’être totalement remis ». Surtout que l’ancien Raphaëlois a déjà connu une dernière saison marquée par des « galères entre ma fracture du doigt (avant les play-offs, NDLR) qui avait fait suite à une entorse survenue en mars ». Un coup d’autant plus dur que « notre début de saison avait confirmé une belle dynamique ».

 

 

Le “record“ de Mathis Basquin

À Villeneuve-Loubet ce samedi de la mi-octobre, Bourasseau était bien du déplacement. Mais en civil et côtoyant son coéquipier arrivé à l’intersaison, Mathis Basquin. L’ancien sociétaire du groupe de N3 Mougins a connu en ce qui le concerne une aventure pas banale. « J’ai reçu un gros coup en première période. Sans doute alors une petite déchirure. À la pause, j’ai glacé, mis de la pommade et je suis reparti en 2e période. J’avais une douleur certes, mais je voulais tellement gagner comme tous mes coéquipiers ce match important… »

Après le match – et la victoire -, à froid, « la douleur s’est intensifiée et je boitais vraiment beaucoup. Et le lendemain matin, ça n’allait pas mieux, c’est là que j’ai compris qu’il y avait vraiment quelque chose de sérieux ». En effet, puisque les examens ont ensuite révélé une déchirure de… 23 cm, « un record m’a d’ailleurs confirmé le chirurgien ».

Et une absence autrement plus conséquente que son partenaire, puisqu’estimée entre six et huit semaines – des soins que les deux Fréjusiens entameront d’ailleurs ensemble dès ce lundi au Centre médico-sportif du complexe Mouratoglou à Sophia-Antipolis – qui nous amènera là aussi à la nouvelle année !

 

 

Présents auprès du groupe

Avant ce déplacement à Villeneuve, et un regard sur le calendrier de cette fin 2023 – réception de l’AS BTP Nice la 26 octobre, avant deux déplacements à Villefranche (11 ou 12 novembre) pour clôturer la phase aller puis à Mougins (25/11) pour entamer les matches retours -, les deux « moteurs de l’effectif groupe qui véhiculaient et relayaient une énergie très positive » (dixit Sanchez) veulent se montrer le plus présents possibles auprès du groupe.

« À l’entraînement, en match, pour les encourager, les conseiller, les pousser, leur montrer qu’on est avec eux ». Sans faire montre plus que cela d’une quelconque inquiétude, « ce sont tous de très bons joueurs et on a confiance pour nous maintenir en haut du classement, et même premiers pourquoi pas ? »