TIAGO SANTOS LI, MAXIME ANTOINE-MICHARD, ENZO ANGLES et encore ANTOINE RAZAFINARIVO (ici avec la président ERIC ANGLES) : quatre des huit joueurs qui auront pris part à l’accession amséliste en Nationale 1A à l’issue de la première phase du championnat par équipes, version 2023-2024

 

On le sait, le championnat par équipes de tennis de table se déroule en deux parties. Avec une première récompense/sanction à l’issue de la phase initiale : accession en division supérieure, maintien mais aussi relégation. Pour l’AMSL Fréjus, trois accessions sont venues saluer les belles perfs des Varois. L’équipe (1) trouve sa place dans la nouvelle Nationale 1A, la (2) retrouve son rang en N2 et la (3) bénéficie d’une refonte des poules pour trouver un strapontin la menant en N3. Petit bilan, forcément positif, avec le président ÉRIC ANGLES, alors que la 2nde phase sera lancée en fin de semaine.

 

Premiers de la poule 2 de Nationale 1, à égalité avec les Levalloisiens mais devancés du fait de la victoire francilienne (8-6, J4), les Fréjusiens ont rempli l’objectif initial assigné par le président, ÉRIC ANGLES, à savoir terminer dans le quatuor de tête.
Un classement octroyant derechef un billet pour la nouvelle Nationale 1A, initiée à l’entame de cette deuxième partie de saison, qui regroupe, en deux poules de 8 équipes, les quatre premiers de chacune des quatre poules de phase #1. Les 5e et 6e intègrent quant à eux la Nationale 1 B, rejoints par les deux premiers des 16 poules de Nationale 2, les 7e et 8e étant précisément rétrogradés en N2.

Objectif #1 phase #1 : OK !

Pour l’AMSL Fréjus, a fortiori avec le renfort d’ENZO ANGLES dans ses rangs, Éric Angles avait donc demandé de « finir dans les quatre et rejoindre la N1A ». Histoire de ne pas perdre de temps dans la concrétisation du projet varois de rejoindre à terme la Pro B, de fait envisageable dès le terme de cette année sportive. « Se retrouver ne serait-ce qu’en N1B nous obligeait à d’abord retrouver la N1A en fin de 2e phase avant de briguer une potentielle accession… seulement la saison prochaine. » Et l’on ne vous parle pas d’une relégation en N2, totalement inconcevable…

Contrat rempli donc pour les Fréjusiens – en plus d’ENZO ANGLES (3 rencontres sur 7), l’Argentin NICOLAS GALVANO (1), le Portugais TIAGO LI (4), le Canadien MATTEO MARTIN (3), MAXIME ANTOINE-MICHARD (6), ANTOINE RAZAFINARIVO (7), DIWAN LETERME (2) ou encore THÉO FENOCCHIO (1) auront apporté leur pierre à l’édifice -, auteurs d’une perf’ magistrale au passage sur le Bayard Argentan (8-6), place historique du “ping“ français sur les traces de son glorieux passé !

 

Le Réunionnais ANTOINE RAZAFINARIVO (en haut) aura pris part aux sept rencontres de cette phase #1. MAXIME ANTOINE-MICHARD aurait fait de même s’il n’avait été contraint de renoncer à l’ultime rencontre face aux Auscitains, blessé aux ischio-jambiers

 

Objectif #2 phase #2 : dans les deux premiers !

Place est donc laissée maintenant à un nouveau championnat, dont le président aimerait sortir dans les « deux premiers, pour pouvoir disputer les play-offs d’accession en Pro B (les deux premiers accèderont à la Pro B, Ndlr). Mais ce sera extrêmement dur car le niveau est vraiment très élevé maintenant ».
La chose ne sera pas aisée en effet, au regard des forces en présence dans cette poule 1 de N1A.

D’autant que, plutôt servis par le tirage au sort sur les campagnes précédentes – qui leur a permis, sur plusieurs phases consécutives, de jouer une fois de plus à domicile (4 matches sur 7)-, les Fréjusiens ont vu la tendance s’inverser. Et ce sont quatre déplacements qui les attendent cette fois (contre trois réceptions), à commencer par un voyage en terre haut-garonnaise dès cette fin de semaine, pour y affronter le JS Cugnaux-Villeneuve TT et ses deux leaders, Rémi Blanchon (n°170) et l’Israëlien Michaël Tauber (n°172). « Un match piège » à coup sûr, estime Éric Angles, mais dont il serait bon de revenir avec les trois points de la victoire.

N1A : on monte nettement d’un cran

Car, si Metz – Fréjus a déjà, en phase #1, rencontré le club de l’autre frère Martin, Siméon de son prénom, pour un large succès (8-1) -, voire les Bretons de Vern-sur-Seiche ou les Drômois de Romans pourraient apparaître un ton en-dessous au regard des effectifs proposés, tous ces adversaires ne s’en sont pas moins “qualifiés“ pour la N1A dans leurs poules respectives (voir ci-dessous).

 

 

Et à côté de cela, alors qu’il est difficile de prévoir ce qui se passera avec les Franciliens de l’Entente pongiste isséenne – le club historique (20 saisons en Pro A ou B) d’Issy-les-Moulineaux présente cette particularité de présenter deux équipes pros chez les hommes, toutes deux en N1A -, les “véritables“ concurrents de l’AMSLF seront sans conteste les Carolos ardennais et les Normands du Havre.

Les joueurs du Grand-Est ont annoncé leurs ambitions d’accession dès le début de cette présente campagne, illustrées par le recrutement de leur duo bulgaro-chinois (Aleksandrov / Liu), même si le leader Clément Chobeau a quelque peu tempéré cet objectif évoqué en octobre par son président, reconnaissant que « ce sera dur cette année, car il y a d’autres équipes vraiment solides en N1. Mais c’est sûr qu’à court ou moyen terme, le club aimerait viser plus haut ».

Le Havre (et sa cohorte de joueurs étrangers) grand favori !

Surtout, l’Association de tennis de table (ATT) du Havre fait encore moins mystère de sa volonté de rejoindre l’antichambre de la Pro A. L’entité normande ressemble un peu plus encore au PSG de certaines années qataris pas si lointaines uniquement emmené par des joueurs étrangers. Pourtant déjà bien pourvue en joueurs étrangers, le club du manager-entraîneur Yann Delahais a récupéré un nouveau leader entre les deux phases, en la personne d’un prometteur jeune Grec de 23 ans, Ioannis Sgouropoulos (62e au classement français), quand bien même l’ancien joueur d’Hennebont (avec qui il a été sacré champion de France l’an dernier, remportant encore la Coupe d’Europe ETTU, a quelques difficultés à) confirmer chez les seniors les espoirs entrevus dans les catégories d’âges inférieures (champion d’Europe junior avant de récidiver en U21).

 

La première journée de la phase #2 proposera déjà un duel au sommet entre deux des équipes données favorites pour aller chercher les play-offs : les Havrais de la dernière recrue, le Grec Ioannis Sgouropolous et Dylan Chaperon (en haut) se déplacent dans les Ardennes, affronter Léo Perrin, Clément Chobeau, Teodor Aleksandrov et Rundong Liu et le CMATT

 

Le président havrais Alain Lemonnier a quant à lui justifié cette ultime arrivée, en avançant la nécessité d’avoir « une grosse pointure, sans laquelle notre projet de Pro B n’aboutira pas ». par  viendra épauler une ossature déjà fort homogène avec cinq autres joueurs placés entre la 100e et la 150e place au ranking national (le Brésilien Manhani Jr, le Hongrois Kosiba, le Russe Yarushin, nonobstant Alex Naumi et Dylan Chaperon). Pas de trop visiblement pour les Seinomarins, Yann Delahais admettant « une position de favoris », mais ciblant « en parallèle Fréjus comme un sérieux rival », sans oublier Romans et Cugnaux.
L’on pourrait bien en tout cas avoir une première tendance au soir de cette journée inaugurale, Le Havre se rendant précisément dans les Ardennes et Fréjus en Haute-Garonne !!!

Les frères MARTIN, Matteo (à gauche) défendant les couleurs fréjusiennes, et son jeune frère Siméon, celles de Metz, pourraient à nouveau s’affronter en toute fin de championnat (4 mai), pour le compte de la 7e journée, à nouveau dans le Var