Comme l’Amséliste LILIAN SCHLIENGER, le Polynésien NAËL ROUX, fils de l’ancien patron de la natation fréjusienne, Sylvain Roux, et de l’éducatrice Mélisa Payen, a disputé la semaine passée ses premiers championnats de France ELITES à tout juste 18 ans (Photos © Facebook Naël Roux et screen “Polynésie la 1ère“)
Deux Fréjusiens étaient des championnats de France élites la semaine passée du côté de Chartres, dont l’un (LILIAN SCHLIENGER) découvrait ce niveau de compétition. Il en est un autre pour qui ces championnats aux côtés de l’élite de la natation française étaient là aussi les premiers du genre.
Et s’il ne nage pas avec un bonnet estampillé AMSLF, ce jeune nageur a tout de même un lien avec le club est-varois puisqu’il aura plongé pour la première dans les eaux de Gallieni. Il s’agit de NAËL ROUX, fils de SYLVAIN ROUX (ancien directeur technique de la section amséliste) et MÉLISA PAYEN (alors éducatrice au club). Toute la famille a rejoint voici une huitaine d’années TAHITI (île d’origine de Melissa), où Sylvain Roux occupe depuis lors la Direction technique de la Fédération tahitienne de natation. Le jeune (18 ans… le 18 juin dernier, en pleins championnats de France) Naël est champion de Polynésie (avec juste la bagatelle de 11 titres voici quelques semaines). Mais également champion du Pacifique, avec pas moins de 6 médailles ramenées des Îles Salomon en novembre 2023 qui accueillaient les 17es jeux du Pacifique : OR sur 400 m 4 nages et 1500 m NL, ARGENT sur 400 m NL – une médaille dédiée à sa grand-mère Tevahinetureiariki (Denise) Faana –, ou encore sur 200 papillon et le relais 4×200 NL, enfin BRONZE sur 200 m brasse !
Ils n’ont pas véritablement changé les parents, Sylvain et Mélisa, au contraire de Naël aujourd’hui devenu un vrai et grand athlète. A la grande joie aussi de Mamie à laquelle Naël avait rendu visite juste avant de venir en métropole disputer ces “France“ Elites
À l’aise aussi en eau libre
Nonobstant encore une autre breloque du plus beau métal hors bassin, sur le 5 Km en eau libre. Une discipline qu’il semble également beaucoup apprécier, en témoigne son record établi un mois avant ces jeux du Pacifique un nouveau record sur le “Tahiti Swimming Dream“, la traversée Tahiti <-> Moorea, 22 km annoncés et 24 réellement nagés, y compris quelques mètres avec… un requin-tigre et sans oublier quelques piqûres de méduses au passage.
Le 5 Km aux futurs championnats de France d’eau libre (13 juillet à Compiègne) constitue d’ailleurs son prochain objectif (et qui sait, peut-être en octobre prochain, le Port-Fréjus Canal Trophy, non ?).
Pas vraiment d’adversaire pour Naël en Polynésie, en témoignent cette petite collection de médailles !
Deux records de Polynésie à la clé
En tout cas, Naël avait fait un objectif de ces (premiers) “France“ Élites. Comme il n’avait pas manqué de le faire savoir au média local, “Polynésie La 1ère“ lors d’un reportage diffusé le 16 juin, juste avant le grand départ (à visionner ICI). Et dans le bassin “L’Odyssée“ de Chartres, le jeune Polynésien est allé au bout de ses ambitions. S’il n’est finalement pas parvenu à se qualifier pour une finale (finale C en l’occurrence, qui rassemblait les nageurs classés 17 à 24 lors des séries, la finale A étant pour les nageurs 1 à 8, la B pour les 9-16, Ndlr), il en était tout proche : 29e sur le 200 m NL (1’53’’27, meilleure perf’ Polynésie 18 ans), idem sur le 400 m NL (4’04’’12), 31e sur le 50 brasse (29’’73) et enfin 30e sur 200 “pap“ (2’07’’30). Avec, à la clé, deux records de Polynésie 18 ans sur le 200 NL et le 50 brasse, sans oublier un BT (best time) personnel sur le 200 “pap“ !!! De quoi pleinement satisfaire Naël, évoquant sur ses réseaux sociaux une « première expérience enrichissante au sein de l’élite de la natation français ».
À notre simple niveau de Fréjusien et d’Amséliste, l’occasion nous semblait belle, en cette année du cinquantenaire de l’AMSLF, de ne pas oublier les “anciens“ de l’asso’ qui, eux aussi, ont participé de cette longue et belle histoire. ALORS, MERCI SYLVAIN ET MÉLISA, ET BRAVO NAËL !
