VTT - World Series XCC #4 / XCO #4 à Val di Sole :

 

 

Victorieuse une semaine plus tôt dans la station autrichienne de LEOGANG sur le format olympique (XCO), PAULINE FERRAND-PRÉVOT, qui possède une licence au à l’AMSLF VTT Le Club et défend les couleurs de l’équipe britannique Ineos Grenadiers, a récidivé dans le Haut-Trentin et une autre station alpine, VAL DI SOLE en l’occurrence. Au passage, la Rémoise d’origine a terminé sur la 2^e marche des courses format XCC (short track) de ces deux étapes.

 

Double impasse au Brésil mais déjà 5^e du général provisoire

À coup sûr le général de la Coupe du monde n’est pas sa priorité en cette année 2024. Une saison dont, d’un côté, on sait qu’elle sera la dernière de sa carrière… en VTT, d’un autre côté qu’elle propose un petit rendez-vous sympa dans les Yvelines et la Colline d’Éllancourt, site d’accueil du VTT pour les JO de Paris-2024.
Pour autant, après avoir fait l’impasse sur le long voyage dans l’hémisphère sud, et plus précisément au Brésil qui accueillait les deux manches inaugurales (Mairipora et Araxa) de ces World Series #2024 courues en avril, la multichampionne du monde s’est installée, en deux courses seulement, à la 5^e place du général provisoire, nantie de 630 points, à 271 longueurs de l’Américaine Haley Batten qui, elle, a scoré sur quatre manches.

 

 

De l’autre côté des Alpes, “PFP“ a relégué sa dauphine néerlandaise Puck Pieterse à 50’’ et la Sud-Africaine Candine Lill, 3^e de l’épreuve à 1’13. Loana Lecomte, autre grande chance de médaille aux jeux Olympiques, échoue quant à elle à la 4^e place, 26’’ du podium.
Et si l’écart paraît assez marquant, tout n’est que relatif, expliquait la championne française après coup au micro du diffuseur Eurosport : « ça n’a pas été si facile, car je sortais d’un gros bloc d’entraînement de trois jours et j’étais un peu fatiguée (…) Mais j’avais à cœur de prendre rapidement la course à mon compte (13^e après la boucle #1, elle était remontée 3^e au tour suivant avant de prendre les commandes pour ne plus les lâcher, Ndlr). Je voulais faire ma course, me focaliser sur mon propre rythme sans me focaliser sur mes adversaires. »

 

Les JO ? Elle ne se prépare que pour ça !

À 42 jours de l’échéance, Pauline Ferrand-Prévot avoue se concentrer avant tout sur cet objectif olympique. « Tout ce que je fais, je le fais bien sûr en fonction des JO. Je veux d’abord savoir où j’en suis, penser à tous les détails, monter en puissance. Après, c’est évidemment très intéressant de pouvoir gagner, de se jauger par rapport à l’adversité », consciente néanmoins que le chemin est encore très long jusqu’à la date fatidique – ce sera le 28 juillet, notez-le sur vos tablettes… « C’est un long process, assurément, mais les efforts finiront par payer. »

On le sait, la Varoise d’adoption se connaît sur le bout des doigts, elle sait parfaitement optimiser sa préparation pour être présente le jour J. Elle l’a suffisamment montré tout au long de sa carrière, plus encore ces deux dernières années en cumulant les titres mondiaux. Puisse-t-elle aller chercher cette médaille du plus beau métal qui manque à son palmarès…