La 9e édition des 10 Km de Fréjus se sera tenu sans aucun souci majeur en cette avant-veille de l’été (calendaire), avec un peu moins de 500 coureurs au départ, et 438 classés au final. « On aurait pu en avoir facilement le double comme lors des autres éditions, soulignait avec un peu d’amertume un Stéphane Valenti nouveau président de section et à la distribution des dossards avant course. Mais le plus important n’en demeure pas moins de retrouver la course, la joie d’accrocher un dossard, la joie de se retrouver tous ensemble… »

Et, aux abords de la ligne de départ, quelques longues minutes avant les trois coups (et les cinq vagues de 100 coureurs), les bananes sur les visages étaient de rigueur, témoignage de cette convivialité qui sied à l’épreuve fréjusienne et qui s’est de fait encore moins démentie cette année ! Et ce, même si chacun se doutait bien que ça allait être dur, quand bien même ce n’était qu’un “10 bornes“, quand bien même le temps s’était mis de la partie avec une petite couverture nuageuse n’engendrant pas de canicule sur la course. Mais repartir ainsi, dans le contexte d’une “vraie“ course changeait bien évidemment des seules sorties d’entraînement autorisées tous ces derniers mois.

Ainsi, autant les bananes étaient de sortie avant le départ, autant les rictus de fatigue, halètements et souffle parfois très court étaient la norme sitôt la bannière d’arrivée franchie.

Ils étaient favoris, ils ont tenu leur rang : Maamar Bengriba (en haut) s’impose pour la seconde fois d’affilée et Élodie Normand domine le plateau féminin

Bengriba 1’14 plus rapide qu’en 2019 !

Pour autant, certains, tels un Maamar Bengriba chez les hommes et Élodie Normand sur le général féminin s’en sont sortis sans dommages.
Le Marseillais de l’OM, lauréat en 2019 en 31’11 (pour rappel, l’édition 2020 avait été annulée en raison du Covid), a finalement lâché à mi-course celui qui lui aura autant servi de lièvre que de seul réel adversaire, le Gapençais Jérôme Blanc. Et du coup, Bengriba passe sous la barre des 30’, franchissant la ligne en 29’57 très exactement. Faut-il voir là le fameux effet de la semelle ZoomX de la marque à la virgule ???
Pour sa part, Jérôme Blanc (2e) concède près d’une minute au final (30’54), l’Aixois Adrien Toucas prenant la 3e place devant Gilles Rubio, ancien vainqueur (2017) du marathon de Las Vegas.

L’homme-TRON, qui porte bien son nom sur ce cliché…

Mais rassurez-vous, il a finalement retrouvé son visage. Le Buccorhodanien de Ville de Peynier, Alexandre Tron, prend la 14e place du classement scratch

La Dunkerquoise Normand de Marseille…

Chez les filles, elle était autant favorite que son homologue Bengriba pour la course masculine. Élodie Normand, également licenciée dans la cité phocéenne mais au SCO Sainte-Marguerite en ce qui la concerne, prend la 31e place du scratch, et donc la première chez les féminines. Dès les premiers kilomètres sur Fréjus-plage, la Dunkerquoise d’origine, quintuple championne de France d’affilée sur le 1500 m (2015 -> 2019) avait déjà pris le large et se battait avec les hommes, seuls des seniors masculins la précédant d’ailleurs au classement final. Elle couvre la distance en 35’08, sa dauphine la Meusienne de l’Olympique Thiervillois, Alice Michel, concluant 40e à 1’21 de la lauréate.
La Monégasque Adriana-Maria Di Guisto Gregoras (67e en 38’53), la Maralpine du Pays de Lérins Alice Ward (69e, 38’56) et l’Héraultaise de Pézenas, Irène Gorban (72, 39’07) se seront quant à elles battues jusqu’au bout, seulement séparées de 14’’.

Mathieu Sibillat, Ruben Bruzzese ou encore Stéphanie Aubertin ont porté haut les couleurs de l’AMSLF

Sibillat et Bruzzese font briller l’AMSLF

Les sociétaires de l’AMSLF étaient bien évidemment en nombre sur “leur“ épreuve, quand bien même beaucoup n’auront pu prendre le départ car participant au titre de jalonneurs sur le parcours. Néanmoins, le premier d’entre eux, Mathieu Sibillat, prend la 20e place scratch (33’30, 3e Master 1), suivi du vainqueur en catégorie cadets, Ruben Bruzzese (26e scratch, 34’27), et d’Olivier Tosent (60e en 38’05, 3e Master 3).
La première Amséliste est Stéphanie Aubertin (128e scratch en 43’05, ce qui la place en, 12e positions des féminines, la 4e Master 0.
Anaïs Castaldo (168e, 46’16) et Fanja Gylphe (223e, 49’26) complètent le “podium“ des filles de l’AMSLF.

Mais surtout une nouvelle fois, et comme le disait Coubertin, l’important, en ce retour des courses hors stade et de ces 10 Km de Fréjus, était bien de participer. Sans oublier de remercier Yves Brénier, Akim Zilali et tous les bénévoles et partenaires qui ont œuvré pour faire renaître la course fréjusienne !

 

Téléchargez ICI les résultats complets des 10 Km 2021

Le président de l’AMSLF, Fabien Sgarra, récompense le 4e Gilles Rubio, et Stéphane Valenti félicite (?)… ou chambre, on ne sait pas !

Alice Ward, Adriana di Guisto Gregoras, Alice Michel (de gauche à droite) ont dû s’incliner devant la plus forte, Élodie Normand

Di Guisto Gregoras, qui a besoin de passer au brumisateur, Ward et Gorban terminent aux 3e, 4e et 5e places du plateau féminin et en 14 secondes d’intervalle

Un ouvreur en solex : barvo Yannick !

Stéphane Valenti, spectateur attentif à l’arrivée…

Le Hyérois Claude Delanchon, 158e et 1er… Master 8 !