Annulée à la veille de l’épreuve l’année passée pour cause… d’eau trop fraîche, la 3e édition du Fréjus Canal Trophy, en ce premier week-end d’octobre était suspendue à la météo. Particulièrement crainte l’annonce d’un épisode cévenol pouvant déborder sur la Côte d’Azur avec vents violents et pluies à tout le moins soutenues.
Au final, les cieux se seront montrés cléments pour les quelque 80 nageurs engagés sur cette édition 2021, certains sur plusieurs distances, trois étant proposées, 1500 m, 3000 m, 5000 m.

Des cieux finalement cléments

Une boucle de 1500 m, au départ et arrivée jugés plage de l’Alba à Port-Fréjus, tracée dans le plan d’eau jusqu’à hauteur de la piscine Maurice-Giuge, à parcourir à deux reprises pour la course de 3000 m, rallongée de quelques hectomètres pour créer une boucle de 2500 m à parcourir à deux reprises pour le 5000 m, et l’affaire était faite.

Inaugurant la journée, le 3000 m se sera disputé sous un beau et chaud soleil et, alors que les deux dernières féminines (Valérie Lacarrière et Marielle Chabaud) franchissaient la ligne après 1h20 d’efforts – 37’ derrière le lauréat de ce 3000 m, le Salonnais Lionel Casanova, vainqueur en 42’ devant le Fréjusien spécialiste de X-Terra, François Carloni –, alors que les nuages couvraient la région fréjusienne et le vent se levait, Hélène Martinache lançait les 35 engagés sur le 1500 m.
Trente-cinq candidats à la victoire et une concurrence élevée avec Léo Bergère, triathlète local mais surtout double champion du monde en relais mixte (2019, 2020) et encore 21e sur la course olympique de Tokyo cet été, mais encore des Paul Georgenthum, Boris Pierre bien connus du côté de l’AMSLF athlétisme avant qu’ils ne se spécialisent dans le triathlon.

Paul Georgenthum se réchauffe pendant que Léo Bergère analyse sa course et sa victoire au mirco de la TV

Lilian Schlienger, 1er Amséliste,
Mylène Lazare, 1ère féminine

Au final d’ailleurs, après moins de 20’ de course, force est logiquement restée à Bergère, qui réussit juste avant le passage de l’ultime bouée, à moins de 100 m de la ligne, à se défaire de son suivant, Paul Georgenthum. « Une belle course entre copains, soulignait au sortir de l’eau un Léo Bergère, content de s’être tiré la bourre avec ses coéquipiers du Pôle Triathlon de Boulouris.

Une hégémonie tout juste troublée par une excellent Lilian Schlienger venu s’installer sur la 3e marche du podium, devançant Boris Pierre, Guillaume Hay et la 1ère féminine, Mylène Lazare, ancienne championne d’Europe du relais 200 m 4 nages avant, une fois sa carrière en bassin terminée, s’est reconvertie en entraîneure au sein du club de la ville voisine qui, en ce dimanche matin, ne s’attendait pas « à autant de houle ».

Moins de quatre minutes plus tard, Valérie Nahon prenait la 2e place de cette catégorie féminine, quelques minutes après avoir remporté le 3000 m (9e du scratch).

Toujours spectaculaire : le départ !

Les filles en force sur le 5000 m

Lancé en tout début d’après-midi, le 5000 m aura lui aussi bénéficié de conditions au final idéales, une distance qui aura souri aux féminines, la Bretonne de Fougères, Mélaine Lainé, et la Raphaëloise Lou-Ann Barniet encadrant un autre sociétaire du SRN, Romain Pourcel, sur le podium.

À télécharger ICI les classements du 1500 m, du 3000 m, du 5000 m.

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