Le Roc, c’est bien. Venir y courir, c’est mieux. Y venir en vélo, c’est encore mieux que mieux.
Mais, unevous, fois la course finie, ou par exemple pour pouvoir déambuler tranquille dans les allées du Salon ou sur le site de la Base nature, le VTT, un moment, ça devient un fardeau.

Rassurez- le Roc a pensé à tout, proposant une consigne à vélos où tout un chacun, moyennant la modique somme de 2 € pour la journée (de 7h à 20h, + 5 € pour la nuit, dans un parc fermé, gardé par deux maîtres-chiens, les chiens étant lâchés dans le parc), peut laisser sa monture se reposer tout en se reposant lui-même et surtout sans s’embarrasser de son VTT.

2 € la journée, soit 15 centimes de l’heure

Et cette modique somme de 2 € – dans l’absolu jusqu’à 13 heures de garde, ce qui nous ramène en fait à 0,15 € de l’heure –, que chacun le sache, n’entre pas dans les caisses d’ASO, organisateur du ROC, comme on peut parfois en entendre maugréer certains, mais vient tout simplement profiter au club de VTT de Fréjus. La structure amséliste reçoit en effet l’intégralité de la recette recueillie dans ce cadre, pour “gonfler“ un peu le budget de la section, permettre l’organisation de stages, l’accueil de compétitions, ou tout bonnement des animations à destination des jeunes du club.

Recette reversée à l’AMSLF VTT

L’attitude des vététistes qui laissent là leur vélo s’adoucit dès lors immédiatement, « certains laissant parfois la monnaie », ajoute Karine Ballaz, présidente de la section VTT de l’AMSLF.
Car les personnes qui accueillent sur le “garage à vélos“ sont avant tout des bénévoles, ayant tous un lien avec la section, parents, adhérents, dirigeants… Qui viennent là donner un petit coup de main et, à leur manière, participer à la fête mondiale du VTT, pour améliorer le quotidien du club le restant de l’année.

Et Dieu sait qu’il est de plus en plus difficile de trouver des bénévoles qui peuvent / veulent (ou les deux) donner un peu de leur temps pour le VTT ! « C’est difficile en effet, soupire la présidente. Ce matin (lire vendredi, Ndlr), nous étions trois seulement à 7h au moment d’ouvrir… Il nous a fallu lancer un appel via les réseaux sociaux pour être en mesure d’apporter le service approprié aux coureurs. »

 
                 
Cachée derrière le géant GIANT

D’autant que, centre de vaccination à l’intérieur du Caquot oblige, la consigne a “déménagé“, proposant ses quelque 800 places en extérieur, emplacement attenant au terrain de beach-volley, en bord de mer. « Malheureusement, nous avons la grande structure GIANT juste devant nous, et nous sommes un peu cachés, soupire Karine Ballaz. Maintenant, à titre personnel, je nous trouve bien ici, à l’air libre, au soleil, en bord de mer… »

Le parc des “accidentés“

Enfin, la consigne est également lieu de centralisation pour les vélos des “accidentés“ du Roc, en attendant que ceux-ci viennent (ou fassent) récupérer leur bien. À l’image de ce Chartrain d’origine, 65 ans, auteur d’un “soleil“ alors qu’il avait à peu près couvert la moitié des 84,5 au programme du Canyon Roc Marathon. Résultat, un poignet “retourné“ mais surtout des côtés fêlées et une quasi-impossibilité de retrouver la Base nature autrement que par la grâce d’un hélitreuillage. « Du coup, j’ai fait mon baptême en hélicoptère », racontait cet homme dans un demi-sourire, attendant avec sa famille de pouvoir récupérer sa machine. N’oubliant pas de remercier « l’organisation et les secours qui se sont remarquablement occupés de moi, il faut les saluer et les remercier ».

Et remercier aussi tous les bénévoles qui voudront se joindre pour, à leur manière, participer au Roc. Des bénévoles qui, sans eux, ne rendrait pas possible la tenue de l’évènement !