Le padel passe au vert. L’ancien tapis bleu du premier court construit au TCGF a laissé place à un tout neuf, de couleur verte

 

 

 

 

 

 

 

Lopez est un nom qui parle dans le milieu du tennis fréjusien et plus particulièrement au Tennis Club Gallieni Pascal-Albuixech, revenu dans le giron amséliste cet été et dont le patronyme est désormais AMSL Fréjus TC Gallieni Pascal-Albuixech.

Après Alexandre, président de la section tennis avant de s’asseoir dans le rôle de “grand patron“ de l’administration générale de l’association fréjusienne, avec les enfants Nicolas (20 ans aujourd’hui), Matis (14 ans), Marie (10 ans), tous de bons petits tennismen sur les courts de Gallieni, Jean-Michel Lopez, frère cadet d’Alexandre, a accepté la présidence de la nouvelle entité tennistique en lieu et place de Rodolphe David.

Accepter ce challenge : et pourquoi pas ?

« Je suis issu d’une famille de tennis, et du tennis à l’AMSLF, explique le nouveau président amséliste. Alors, comme Rodolphe David pris par de nouvelles activités professionnelles, hésitait à continuer, j’ai accepté de prendre le relais, pensant aussi que la tâche serait un peu plus aisée, le tennis retrouvant la famille de l’AMLSF et son soutien, notamment administratif. C’est beaucoup de boulot mais c’est très bien ainsi. On a des projets, on va essayer de rebondir avec une nouvelle équipe. »

La disparition de “l’homme à tout faire“ du tennis fréjusien – il y a eu cinq ans déjà en novembre dernier –, a été dure à encaisser à Gallieni. Rien ne sert de le cacher, et là n’est surtout pas incriminer l’équipe dirigeante, le staff sportif, et les licenciés qui perpétuent cet héritage laissé par Albu.

Sont également survenus les travaux – une salle proposant deux “terre-battue“ couverts, deux autres nouveaux courts extérieurs – financés par la municipalité, période pas forcément la plus simple à gérer, mais qui permet aujourd’hui d’offrir un complexe modernisé.

Le Covid chasse les licenciés

Puis le Covid est passé par là. Pour compliquer un peu plus la situation, endiguer les efforts. « Avec cette pandémie, on est descendus à 530 licenciés à la fin 2021 », reconnaît Jean-Michel Lopez.

Là n’est pas la seule raison de la diminution des licences bien sûr, et « l’objectif est bel et bien de remonter le plus rapidement possible aux alentours des 600 licenciés », ambitionne le nouveau président.

Avec un nouvel outil attractif pour cela, le « PADEL, une discipline qui attire de plus en plus, et les deux courts supplémentaires livrés voici une quinzaine de jours qui doivent constituer pour le TCGF un nouvel appel d’air. Le tennis reste la base du club, c’est certain. Ça ne changera pas. Mais ce “plus“ apporté par le padel doit nous permettre de regagner des adhérents, et d’en attirer de nouveaux. Et le tout, en préservant cet esprit familial qui a toujours prévalu au tennis, comme à l’AMSLF dans son entièreté d’ailleurs ».

Si le padel est le nouvel outil d’attraction du TCGF, le tennis demeure l’activité n°1 du club, avec notamment son camp d’entraînement et ici Chloé Azevedo

Le padel, nouvelle locomotive ?

L’ambition est grande autour de cette discipline aux origines hispaniques. « L’idée est, comme pour le tennis, de proposer à terme des cours collectifs, d’attirer des joueurs performants. Et puis, d’organiser une belle inauguration avec des “démos“ de joueurs huppés. »

Mais, et il n’aura de cesse de le répéter, le tennis doit aussi « retrouver sa place originelle. Redévelopper l’encadrement, redynamiser la fin de saison avec un Tournoi offrant un plus grand “prize-money“ à la faveur de l’arrivée de nouveaux partenaires, en faire une vraie fête du tennis à Fréjus »…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais il y aura toujours quelques cailloux pour venir se glisser dans les baskets et compliquer un peu plus la tâche. Ainsi, l’un des trois coaches en place autour de l’inamovible Xavier Martinez, et de Nicolas Oddone, à savoir Gil Bauchière, souhaite – et c’est son plus grand droit, ses anciens collègues et l’AMSLF en profitant ici pour lui souhaiter la meilleure des réussites dans sa nouvelle vie – tenter une reconversion professionnelle. Son départ est ainsi déjà acté.

Son remplacement aussi, avec l’intégration – les contours de celle-ci restent à définir – de Cyril Respaut, jusqu’ici « intervenant externe indépendant. On complétera avec du bénévolat, notamment avec des jeunes comme Hugo Polverini, que l’on va aider en échange à préparer son Brevet d’État. Et sans oublier encore notre préparateur physique, Maxime Chedorge, qui fait un énorme travail, remarquable et remarqué ».

Retrouver le championnat national par équipes

Sur un plan plus sportif pur, Jean-Michel Lopez attend beaucoup aussi du championnat prénational (DQN4) par équipes (débuts le 6 mars), notamment pour l’équipe (1) et son effectif – Mathieu Scaglia (-4/6), Cyril Respaut (-2/6), Loris Guéli (2/6), Louis Baulot et Théo Bouteyre (3/6), Guillaume Bottero (4/6) – qu’il ambitionne voir retrouver la Nationale 4.

À l’image de toute la nouvelle équipe dirigeante de l’AMSLF, Jean-Michel Lopez veut se fixer des objectifs, et se donner les moyens d’y parvenir. Et ça commence par les nouveaux courts de padel

Jean-Michel Lopez préside désormais aux destinées du club de tennis des Hauts de Gallieni