Gus’ Tamba devrait normalement défendre sa ceinture de l’Union européenne le 13 juillet prochain dans les Arènes

Pas vraiment le temps de savourer ! Que ce soit pour le principal protagoniste, Gus’ Tamba, sorti victorieux de son combat face à l’Italien Dragan Lepei pour la conquête de la ceinture de l’Union européenne le vendredi soir, et de retour au boulot dès le mardi suivant.

Et pas davantage pour l’entraîneur, Yannick Paget, qui s’est déjà remis en quête de nouveaux combattants pour concocter un programme aux petits oignons et, à l’horizon 13 juillet, proposer un nouveau grand gala au cœur des Arènes, site tout autant emblématique que Paget peut l’être au niveau de la boxe fréjusienne !

Au sortir de ce gala qui, décidément, aura marqué ce printemps sportif à Fréjus, Soufienne Chemakhi, dirigeant de la société d’évènementiel NC EVENTS, a décidé de monter à nouveau un grand show dans les Arènes. À nouveau, parce que c’est lui, il y a trois ans, à l’été 2019, qui était à l’origine du “Gladiator Arena Boxing“, évènement qui avait dû être annulé l’année suivante pour cause de Covid.

Différence néanmoins cette fois-ci, « ce gala ne proposerait pas un mix’ “boxe / pieds-poings“ comme cela avait été le cas sur la première édition », explique Yannick Paget, mais « il n’y aurait que de la boxe anglaise, a minima cinq combats pros j’espère », ajoute celui qui est donc mandaté pour constituer le plateau.

Gus’ devrait défendre sa ceinture

Avec, il travaille pour cela, une ceinture en jeu pour Gus’ une nouvelle fois. « Pourquoi pas une ceinture intercontinentale, ; qui pourrait lui permettre de grimper au ranking mondial en cas de victoire ? », suggère ainsi le boss de la boxe à Fréjus. Même si, plus sûrement l’on se dirigerait « vers la défense de la ceinture » conquise il y a quelques trois semaines.

Yannick Paget, qui s’attelle à construire la carrière des deux pépites de la boxe amséliste que sont Gustave Tamba mais aussi Mekki Sahli (*), espérait d’ailleurs pour le poids lourd fréjusien « un championnat de France. Mais cesera trop juste encore. Pour bien faire, il lui faut encore un combat chez les pros pour pouvoir briguer ce championnat ».

 

Yannick paget place beaucoup d’espoirs en Mekki Sahli, qu’il voit disputer un championnat de France d’ici la fin de l’année

Mekki : encore un combat

Mekki Sahli avait même été pressenti dernièrement pour être le challenger de Nicolas Wamba, fils d’un certain Anaclet Wamba, mais surtout double champion national des lourds (titre conquis en juin 2021, puis défendu victorieusement six mois plus tard). Mais le fils d’Anaclet Wamba s’est incliné le 9 avril dernier à Brive face au Limougeaud “Aldfo le Gitan“, j’ai nommé Cédric Léonet. Du coup, Yannick Paget, jamais pris au dépourvu, essaie de monter, pour le 13 juillet, un combat face à un gros adversaire qui, permettrait à son poulain, si victoire il y avait, de s’installer au sommet de la hiérarchie française dans sa catégorie.

Quoi qu’il en soit, Yannick Paget sait que Mekki a de l’or dans les poings et « devrait, d’ici la fin de l’année je pense, avoir ce championnat de France ». D’autant que le Fréjusien, à 28 ans, est volontaire pour aller “taper du lourd“ (dans tous les sens du terme, Ndlr) car « maintenant, il faut y aller », dit-il.

Depuis le combat victorieux à Sainte-Croix voici trois semaines, la salle de boxe Pierre-Argenti accueille quelques nouveaux adeptes

Les retours positifs du gala

Enfin, dernière info sous le sceau du secret – les arcanes du monde de la boxe –, un championnat de France pourrait bien figurer au menu du 13 juillet. Qui ne concernerait certes pas un Fréjusien mais n’en constituerait pas moins une super affiche à déguster sans modération…

Pour l’heure, Yannick savoure encore les retombées du gala du 1er avril. « C’est marrant, on m’en parle encore. » Et s’il n’est pas vraiment possible de mesurer les retours sur les jeunes – la salle est fermée depuis le combat, d’abord pour cause de Covid avant d’enchaîner sur les vacances scolaires – mais « des adultes sont venus à la salle en revanche. Ils m’ont dit qu’ils avaient assisté au gala, et ils venaient voir un peu ce qui se passait et comment ça se passait à la salle. Ils ont découvert une bonne ambiance, vu que l’on pouvait pratiquer autant en loisir qu’en compétition et, au final, ils devraient s’inscrire ».
Qu’on se le dise, la boxe fréjusienne ne s’est jamais aussi bien portée…

 


 

MEKKI SAHLI, SPARRING TRÈS DEMANDÉ

On le connaît sparring-partner du champion olympique aujourd’hui professionnel, Tony Yoka. Lequel, entre parenthèses, devrait retrouver les rings le 14 mai prochain à l’Accor Hotel Arena de Paris-Bercy face au Congolais Martin Bakole.

Mais, pour l’hgeure, c’est d’un autre grand champion au patronyme célèbre, Hughie Lewis Fury. Le boxeur britannique de Manchester, 27 ans, 5e mondial, cousin d’un certain Tyson Fury (avec lequel il a d’ailleurs été surnommé les nouveaux Klitschko’s), est actuellement en plein préparation d’une demi-finale mondiale. Il s’entraîne du côté de Cannes et Mekki Shali a été contacté pour être son sparring jusque fin mai. « J’ai assisté à son entraînement aujourd’hui et j’avoue que Mekki m’a bluffé encore une fois. L’autre est 5 mondial mais Mekki se défend remarquablement », dixit Yannick Paget, conforté dans son idée de voir son élève se parer d’or national à terme.
D’autant que tout comme avec Yoka, se frotter aux tout meilleurs va une nouvelle fois permettre au champion fréjusien de bénéficier d’un excellent apprentissage à même de le faire progresser un peu plus encore…

 

Hughie Fury a demandé à Mekki Sahli d’être son sparring jusque fina mai pour se préparer à sa demi-finale mondiale