Le premier “Triathlon de Fréjus“ by Ekoï aura coïncidé avec deux lancements de saison : celle des Grand Prix D1 de triathlon, première des cinq étapes avec la finale de Saint-Jean-de-Monts – cité vendéenne et club dont Léo Bergère (*), sociétaire du Creps de Boulouris, défend les couleurs –, mais aussi le premier des trois volets de la saison 2022 des TriGames.

Le label TriGames – les triathlons Côte d’Azur, du nom de la société qui a initié le projet dès 2017, entre Grasse et Mandelieu pour commencer, la cité mandolocienne très vite rejointe par sa voisine, Cagnes/Mer –, qui a pour objectif de réunir élites et amateurs voire débutants, hommes et femmes, a donc accueilli pour la première fois Fréjus en cette édition #2022.

Trigames au service de la Ville

La société Trigames, prestataire habituel de l’évènement, s’est cette fois muée en prestataire de la Ville de Fréjus, l’aidant (à sa demande) à mettre en place l’évènement aux côtés de l’organisateur officiel, l’AMSLF Triathlon. C’est notamment pour cette raison que le Triathlon de Fréjus n’était pas “brandé“ TriGames.
« Nous apportons notre expérience, notre savoir-faire à la Ville de Fréjus et l’organisateur, expliquaient ainsi de concert Guillaume Caron et Paul Blondel (organisation Trigames) dans la presse magazine spécialisée (n° de mars de TriMax Magazine). C’est du TriGames, puisque nous collaborons étroitement, mais cela ne portera effectivement pas la marque TriGames. Pour le coup, le “Tri“ de Fréjus est “brandé“ Ekoï, puisque l’équipementier est aujourd’hui clairement implanté à Fréjus. »

En 2022, avant les rendez-vous de Cagnes #6 le 5 juin puis Mandelieu #7 les 11 et 12 septembre – formats M et L –, Fréjus aura donc ouvert le bal. Proposant deux formats de courses (tri S et Tri M), mais encore une première en cette grande première avec des épreuves réservées aux enfants. « Pour répondre à une demande et au constat que ces courses dédiées aux Kids remportent un vif succès sur d’autres organisations. »

Près de 150 pitchouns en lice

La preuve samedi après-midi sur la Base – le site recevait en son périmètre la totalité des trois disciplines – avec près de 150 triathlètes en herbe, divisés en trois catégories d’âge (6-9 ans, 10-11 ans, 12-15 ans), et se partageant entre débutants là pour découvrir et jeunes plus confirmés déjà animés d’un farouche esprit de gagne.

Quant aux triathlons des “grands“, le format S aura vu une grande participation des athlètes locaux et régionaux, entre le Saint-Raphaël Triathlon, ou les clubs de Nice, Antibes, Cannes, Toulon, Draguignan… Rappelons que le “S“ consistait en une épreuve de natation de 750 m, enchaînés par une course cycliste de 18 km emmenant les concurrents depuis la Base jusqu’au giratoire à l’intersection des RD8 et RD7 sur le quartier de Saint-Aygulf puis retour avant, enfin, 5 km de CAP sur la Base (2 boucles de 2,5 km).

Sur ce format court, la victoire est revenue en moins de 55’ au sociétaire à l’Angoumoisin Clément Mignon, bien connu dans le petit monde du triathlon (il est notamment champion de France en 2021 du Tri longue distance). Beaucoup de noms connus dans la région et particulièrement à l’AMSLF suivent au classement, comme le spécialiste du X-Terra, François Carloni (3e, Team Nissa Triathlon), un certain Jérémy Mortier (5e), sociétaire du SRT mais éducateur à la section natation de l’AMSLF, ou encore Karl Shaw (6e, Nissa Triathlon).
La Toulonnaise Sandra Huon sera, elle, la première féminine, couvrant les distances en1h06’11 pour venir s’installer à la 38e position du classement scratch.

Yeah man…

Les Amsélistes sont là…

Le triathlon M aura vu une participation plus “nationale“, dira-t-on, avec des concurrents en provenance des quatre coins de France. À l’image du lauréat de l’épreuve, le Breton de Dinan, Baptiste Neveu (1h43’24 pour parcourir 1500 m de natation avec une sortie à l’australienne histoire d’ajouter au spectacle, 35 km de vélo avec AR jusqu’au sommet du Bougnon, et enfin 10 bornes à pied).
L’on signalera ici la 8e place (1h50’35) de Rémi Fernandez, l’aîné des trois enfants de Sandrine Fernandez, licencié à l’AMSLF Triathlon, ou encore la 10e (en 1h53’19) de l’ancien cycliste professionnel, Brice Feillu, aujourd’hui retraité des pelotons du côté de Roquebrune.

Il est grand, il est beau, il s’appelle Ludovic Tatinclaux…

Plusieurs sociétaires de l’AMSLF Athlétisme ont également pris part à l’une ou l’autre des deux épreuves, le cadet Milo Bretagnolle (Tri S, 107e), le junior Lucas Pradelles (par ailleurs licencié au Draguignan Triathlon), tandis que les volleyeurs (ou ex-volleyeurs) Jean-Baptiste Grobert (S, 192e), Ludo Tatinclaux (M, 95e), et même Mathieu Sagory (intervenant bénévole) ont eux aussi répondu présent.
Qu’ils en soient ici remerciés car eux aussi, autant que tous les (tri)athlètes engagés, les organisateurs, institutionnels, bénévoles et spectateurs ont contribué au succès de la manifestation.

 


 

(*) Quelques heures avant le Triathlon de Fréjus (décalage horaire oblige), Yokohama au Japon lançait les WCTS (World Championships Triathlon Series). Une épreuve à laquelle participait l’ensemble du collectif tricolore, tant masculin que féminin (10 triathlètes au total), où le meilleur Français aura été Léo Bergère, 3e de cette Série mondiale, deux rangs devant un autre Tricolore, Pierre Le Corre.
Le sociétaire du Creps de Boulouris, licencié AMSLF Athlétisme pour les preuves de cross hivernal, s’est déclaré « satisfait » de son 5e podium en WTCS, confiant encore n’avoir pas cherché à « prendre plus de risques. Devant, ils allaient trop vite pour moi ».

 


 

Et retrouvez ICI une nouvelle galerie d’images, formidables souvenirs de deux jours d’exception sur la Base nature de Fréjus. Merci au photographe Franck Cluzel, auquel s’ajoute une débutante déjà très talentueuse, Julie Gros, fille de maman Ewa…

Retrouvez également en ligne TriMax Magazine, mensuel spécialiste du triathlon qui, dans son n°214 daté de mars 2022, propose pas moins de 10 pages sur le Triathlon de Fréjus et tous ses acteurs. TriMax Magazine qui reviendra sans doute très prochainement sur cet évènement des 14 et 15 mai dans la cité varoise.

 

Petit bisou pour la route…

Heu… Tu me vois là ? C’est moi, je suis là…

Alors, ils m’ont dit, tu nages comme ça, tu souffles dans l’eau, tu respires après, pas l’inverse… (pardon monsieur, on se moque mais c’est gentil)

L’AMSLF Club nautique et la Base nautique Marc-Modena associés pour la sécurité de l’évènement. Au fait, Fréjus accueille la finale de la Coupe de Ligue SUD de voile samedi 21 et dimanche 22 mai : à noter sur vos agendas !