Franc succès pour le karaté et tous les adeptes de la Région SUD, venus en nombre ce lundi à la salle Sainte-Croix de Fréjus, partager un stage exceptionnel (de par son encadrement) mis en place par la Fédération française de la discipline, autour de Jean-Pierre Lavorato, expert fédéral 9e Dan, accompagné de deux Maîtres Sensei (*), Manabu Murakami (8e Dan, chef-instructeur SKIF, comme la Shotokan Karate-do International Federation, créée par le défunt Maître Soke Kirokazu Kanzawa) et Tatsuya Naka (7e Dan, expert et instructeur JKA, la Japan Karate Association beaucoup plus ancienne puisqu’elle a vu le jour en 1949).

Au lendemain d’un week-end où ils se seront produits et auront encadré les mêmes réunions au Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette (région parisienne), c’est donc avec un grand bonheur qu’ils ont été accueillis du côté de Fréjus. Où, pendant plus de deux heures, les deux Sensei invités se seront montrés particulièrement affables, sympathiques et accessibles, n’hésitant pas à montrer et remontrer des techniques qu’eux seuls (ou presque) maîtrisent bien entendu à la perfection.

L’équipe de l’AMSLF Karaté autour de son président Marc Pisano, qui entoure ici les guest de la soirée, Tatsuya Naka, Jean-Pierre Lavorato et Manabu Murakami (photos © Franck Cluzel)

Sensei disponibles et captivants !

Le tout dans un silence de cathédrale et avec une discipline qui sied bien évidemment à cet art martial japonais qu’est le karaté, dont la première des 20 règles traditionnellement reconnues est “le karaté commence et finit par le respect“. Le but de cet art martial, lancé et popularisé à partir de 1922 par le Maître Gishin Funakoshi, n’est en aucun cas de nuire, encore moins de blesser. Le karaté est une technique de combat certes, mais avant tout un moyen d’autodéfense centré autour de l’utilisation des bras et des mains.
Plus qu’un sport, il est une philosophie de vie qui favorise autant le développement d’habiletés techniques et physiques que cognitives à travers la concentration et la confiance en soi notamment. Ce genre de perceptions que développent et cherchent sans cesse à améliorer les pratiquants. D’où le succès de ces stages mis en place par la FFK et celui qui est à coup sûr à ce jour l’un des plus grands experts français du Shotokan.

L’occasion est belle ici de féliciter Jean-Pierre Lavorato, la section karaté AMSLF et son président, Marc Pisano, pour cette organisation, des “maîtres de stage“ qui en profitent au passage pour adresser leurs sincères remerciements au Fréjus Var Volley qui a accepté de laisser à disposition la grande salle Sainte-Croix, l’unique Dojo se révélant bien évidemment trop exigu pour répondre à la demande.

À ma gauche, Sensei Naka et, face à lui, son homologue Sensei Murakami. merci de votre visite messieurs !

On remet ça le 7 novembre !

Et il en sera certainement de même le lundi 7 novembre 2022, un nouveau stage similaire étant programmé, cette fois avec un autre maître en la matière, Masao Kagawa, 9e Dan, instructeur-chef de l’école Shotokan de la JKS, mais également de l’Université (privée) de Teikyo dans le quartier tokyoïte d’Itabashi. Kagawa Shihan est ancien champion du monde JKA en Kumite (combat conventionnel) et Kata (simulation de combat à base d’un enchaînement de techniques codifié), mais encore ex-entraîneur de l’équipe nationale du Japon. Il sera donc présent le lundi 7 novembre de 19h30 à 22h à Sainte-Croix, aux côtés de Maître Lavorato (renseignements ci-dessous). Tout comme pour ce stage de lundi soir, Sensei Lavorato et Sensei Kagawa officieront la veille et l’avant-veille (5 et 6 novembre) à Paris, à l’Institut national du judo.

 

Retrouvez ICI la galerie de belles photos signées de notre photographe, Franck Cluzel

 

Et parmi les stagiaires, un petit très attentif, M. Patrick Perona, adjoint au maire en charge des sports et qui possède un solide passé en la matière, prenez garde…

Patrick Perona n’en oubliera pas son rôle et remettra un petit souvenir au nom de la ville de Fréjus aux invités japonais


 

(*) Dans le lexique japonais du karaté – déjà, le terme vient de KARA (vide) et TE (main), Sensei sous-entend le professeur, l’instructeur. Shihan est un titre à peu près similaire, plus orienté vers la notion de modèle, de maître. Il est celui à qui l’on reconnaît le niveau de maîtrise technique. Ce sont là des notions extrêmement honorifiques que l’on retrouve en Asie (Japon, Chine, Tibet, Inde…) et qui, à la différence de nos régions occidentales, intègrent les aspects expérience, (digne de) confiance, savoir et autre sagesse…