ROC PLUVIEUX, ROC BOUEUX.
MAIS AUSSI ROC HEUREUX 
!

C’est un peu le sentiment qui effleure au moment de faire le bilan de cette 38e édition du ROC d’AZUR, qui a célébré en 2022 ses noces d’argent avec sa terre d’adoption et la Base nature de Fréjus.
Pour Fred Salomone, directeur de course dimanche soir avant qu’il ne reprenne la route vers son domicile annecien, « on a dû faire face à quelques contraintes qu’on n’attendait pas forcément, mais tout s’est bien passé dans l’ensemble ».
Même bilan chez Vivien Hocquet qui a craint « des conditions encore plus mauvaises, mais on ne s’en tire finalement pas si mal. L’important est que tout le monde soit rentré à la maison ».
La satisfaction de mise dimanche soir, encore aiguisée par les succès (désormais “at home“) de Pauline Ferrand-Prévot sur le Roc Élite Dames, et le doublé tricolore avec la victoire de Jordan Sarrou sur le Roc Élite Hommes qui s’empare ainsi du record de succès (4) sur l’épreuve (2014, 2016, 2019), ne l’était pourtant pas autant le matin même.

Ben finalement, c’est une nouvelle fois passé comme un éclair… Dur d’y rentrer, mais une fois qu’on y est, on n’en sort plus… C’est ça le ROC !

« Pour l’instant, on lance »

Les stations de prévisions météorologiques n’annonçaient en effet rien de très bon pour le début et milieu d’après-midi, avec de très fortes pluies… qui ne seront au final pas passées par Fréjus et sa région et c’est tant mieux. Au niveau du PC Course, on avait déjà anticipé. « Pour l’heure (à 7h30 dimanche matin, Ndlr), on lance les courses, précisait ainsi Fred Salomone. Après, on verra comment évolue la situation, et peut-être devra-t-on aller les chercher dans l’après-midi. » Sous-entendu, les motards suiveurs auraient convié les retardataires à couper parfois au plus court pour rallier l’arrivée en toute sécurité.

Jusqu’alors, hormis une Rando Roc déguisée samedi après-midi, elle aussi disputée sous la pluie mais que cela n’altère en rien l’enthousiasme délirant et contagieux de tous ces vététistes excentriques et même parfois un peu “timbrés“ (mais on aime tellement…) – il en sera de même pour les premières courses estampillées Kid Roc –, le ROC #38 avait coché toutes les cases du grand retour de l’épreuve après les années pandémie (annulation en 2020, participation réduite en 2021).

Avant tout terminer ! Et si l’on a quelques difficultés, il y a toujours une (ou deux) âme charitable pour vous aider à terminer. Quand bien même elle est d’une autre course. Le ROC de la solidarité !

Le trail répond à une demande

Avec quelque 18.700 concurrents, « on retrouve le niveau des Roc d’avant 2020 », remarque Vivien Hocquet, les retours, positifs, enregistrés au sortir des nouveautés 2022 (découverte de l’Estérel, Trails Roc) ajoutant encore à ce sentiment de mission accomplie.
« Le Roc Trail répondait à une demande, expliquait il y a 48 heures Fred Salomone. Retour des enquêtes qu’ASO mène régulièrement auprès des concurrents. Les coureurs qui font le Roc sont très sport nature dans l’ensemble, de fait attirés par toutes les épreuves qui s’y rapportent. Le trail est en vogue, il répond complètement à ces critères. Et pourquoi Trail Roc ? Tout simplement la conjonction et l’association Roc / Rocher de Roquebrune qui accueillait ces épreuves. »

À Fréjus jusqu’en 2023. Et après ?

Maintenant, l’ouverture vers Saint-Raphaël n’est pas non plus innocente. L’on sait ASO toujours en quête de nouveautés et, à ce titre, les trois randonnées organisées dans le Massif de l’Estérel (Rando Roc électrique noire et Rando Roc électrique pour le VTT, Canyon Roc Estérel Gravel pour… le gravel) sont sans doute amenées à évoluer. L’on sait aussi que le “06“ et sa préfecture, Nice, sont très attirés par le concept Roc, son premier magistrat ne s’en étant jamais caché.
Pour l’heure, le contrat qui lie la Ville de Fréjus à la société ASO (en sa qualité de propriétaires des droits du Roc) voit son terme l’an prochain. Les discussions vont probablement bientôt reprendre pour évoquer les années suivantes.

 

Retrouvez ICI tous les classements du ROC #2022

Et pendant ce temps-là…