Très attendus le week-end dernier, les handballeurs (vainqueurs 31-25 de Draguignan) et les basketteurs (qui ont atomisé Aubagne chez lui, 98-61) fréjusiens ont plus que répondu aux attentes. Mais rien n’est joué pour autant, et les championnats sont encore longs. Et il faut perdurer sur ce niveau autant que cet état d’esprit dans les matches pièges par excellence que constituent ce samedi le déplacement de l’AMSL Fréjus/Val d’Argens à Aubagne (8 défaites), ou la réception par le Fréjus Var Basket des Golgoths 13, pareillement derniers de la classe.
Ne pas se croire arrivés !
On le disait la semaine passée, dimanche au sortir de la performance réalisée par les handballeurs de Gilles Sanchez face à leurs homologues (jusqu’alors) invaincus de Draguignan. Un miracle ou un exploit comme l’on aura pu qualifier cette victoire (31-25) sur l’équipe de Luc Matteucci mais qui, avec le recul, n’en est pas forcément un. Simplement le résultat d’une belle abnégation et d’un “jouer ensemble“ dont Denis Kiel et ses partenaires n’avaient guère fait montre jusqu’ici. Avec ces armes, les Fréjusiens ont malmené les Dracénois et mené les débats de la 1ère à la 60e minute !
Dès le terme de cette jolie prestation, Gilles Sanchez avait réuni ses joueurs pour les maintenir sous pression : « Aubagne devient le match le plus important maintenant », sous-entendant le fait qu’il n’entendait accepter aucun relâchement, a fortiori pour ce qui est l’ultime rendez-vous officiel de cette année civile. « J’ai surtout cette possibilité, assez rare depuis le début de la saison de pouvoir enfin m’appuyer sur le même groupe d’un match à l’autre », se rassure Gilles Sanchez nonobstant la petite gêne (adducteurs) rencontrée par Lionel Ret dimanche dernier.
Cette 9e journée pourrait être extrêmement favorable au classement pour le Fréjus/Val d’Argens (4e, 16 pts), qui regardera avec attention le résultat du duel entre La Valette-Coudon (3e, 16 pts) et La Crau (5e, 13 pts), le club de La Ciotat (2e, 18 pts) étant exempt de cette 10e journée.
Pas de suffisance sous peine de désillusions…
Le même credo vaut donc pour les basketteurs, on l’a dit. Attendus par Aubagne, Robin Pradines et les Fréjusiens n’ont pas fait dans la demi-mesure, prenant leur hôte à la gorge d’entrée (25-10, 3e ; 44-28, 16e ; 47-32 à la pause) et enfonçant le clou après le repos (59-35, 22e ; 69-43, 26e ; 83-51, 36e).
Pour autant, si certains auraient dès lors tendance à se croire déjà arrivés, président et entraîneur varois auront tout fait pour remettre les têtes à l’endroit. Et les Golgoths 13 (2), derniers de la poule, ne doivent pas être de nature et de niveau à enrayer la machine fréjusienne.
Pour résumer, le meilleur ennemi du Fréjus Var Basket est dorénavant… le Fréjus Var Basket, qui doit conclure 2022 par un 7e succès avant de se plonger dans les fêtes de fin d’année.