Le “Gîte“, point de départ de nombreuses pistes d’entraînement, et la piste de pump-track, qui doit subir une petite restauration…
Dernier brief’ avant un tour de reconnaissance et départ du relais dans la foulée dans la forêt autour du Gîte…
Léo Abella, officiellement intégré au team pro Commençal – Les Orres pour cette saison 2023, était de cet entraînement, lui qui démarrera sa saison sur le Vidaubike, 1ère manche du Challenge Cap Var de XCO (5 mars)
Ce n’est pas difficile à trouver mais il vaut tout de même mieux avoir branché le GPS pour circuler dans le dédale des chemins et impasses qui nous mène jusqu’au “GÎTE“ – « c’est ainsi que nous l’appelons », confirme Cécile Ravanel. Il est surtout un site d’entraînement où quelques champions sont passés, Français, étrangers, hier (pendant le confinement entre autres) et encore aujourd’hui (Killian Bron y était ainsi trois jours après notre venue).
La “capacité à souffrir“
À commencer par les maîtres des lieux, Cédric et Cécile Ravanel, propriétaires de cet espace en bordure de Montauroux, dans ce qu’on appelle déjà le Moyen-Var. Et ce lundi matin des vacances de février, les proprios reçoivent. Un groupe d’une quinzaine de vététistes de la section amséliste, entre minimes et cadets, pour une matinée de stage concoctée au cœur des cinq hectares de terrain autour du fameux gîte.
Analyse des trajectoires, chronométrage à partir de matériel et cellules spécifiques : tout d’un véritable centre d’entraînement de haut niveau ! Les pros ne s’y trompent pas et se retrouvent souvent du côté du Gîte à Montauroux
Un peu sommaire le bureau. En tout cas, ce n’est pas celui-ci qui coûte le plus cher en mobilier… lol
Et, pour encadrer tout ce joli petit monde, les “plus grands“ (Valentin Le Gall, Enzo Perez, Jules Auroux, Léo Abella…) et un “plus ancien“, Flo Gastaldi ! Jack Piercy aurait dû se joindre à cette séance mais sa rencontre avec un arbre la veille lui laissait quelques douleurs à l’épaule et il prendra finalement la direction de l’hôpital et de l’ostéo pour, normalement, assurer sa présence ce week-end sur le DolcEnduro du côté de Dolceaqua, au-dessus de Vintimille.
Le XCC de Vidauban dans le viseur
Pour les autres stagiaires du jour, au menu ce matin-là, « en vue du “shuttle-training“ à Finale Ligure ce prochain week-end (25 jeunes sont partis ce vendredi matin pour rejoindre la Ligurie, Ndlr), ou pour préparer la première manche régionale de cross-country à Vidauban (5 mars), on va travailler votre “capacité à souffrir“, avec un relais, à commencer par une petite boucle assez roulante doublée d’une seconde beaucoup plus pentue et technique ? J’ai fait cette boucle hier à fond, j’ai mis aux alentours de 5’. Donc…»
Donc… À vous de bosser les jeunes ! Facile pour le premier relais. Mais à force de les enchaîner, de 13 boucles pour le meilleur duo à 8 ou 9 pour les moins aguerris, ça commence à faire mal aux pattes comme on dit. « Mais je vous l’avais dit, on n’est pas là pour s’amuser mais bel et bien pour préparer la saison. » Et sur un terrain de jeu exceptionnel – on se répète mais il faut le dire car c’est tellement vrai – les Amsélistes, jeunes et plus anciens, se sont littéralement vidés les tripes pour, dans quelques jours ou plus tard dans la saison, porter haut les couleurs de leur club. Sur une compétition départementale, régionale, voire des échéances nationales ou internationales.
Une structure admirablement et très fonctionnellement aménagée
Leur terrain – à la force des bras, avec beaucoup d’ingéniosité, de récup’ et d’huile de coude, des proches, de la famille mais aussi des vététistes eux-mêmes, tous aussi passionnés les uns que les autres – les Ravanel l’ont littéralement transformé. Du mini pump-track à l’impressionnante descente “Pop-corn“, en passant par des circuits d’enduro sans cesse renouvelés, ils disposent là d’un véritable terrain d’entraînement, loin encore d’avoir donné son max’ et qui peut encore largement évoluer. « On pourrait même sans difficulté y organiser des compétitions de très haut niveau, confirme Cédric. D’enduro, mais aussi de XCC (cross-country) pourquoi pas ? »
Seul petit bémol – s’il faut en trouver un –, la distance depuis Fréjus (une demi-heure de route et 25-30 kilomètres), mais l’on s’aperçoit que la quinzaine de stagiaires du jour ont fait le déplacement avec bonheur, même si, à la sortie du relais de 45 minutes, ils regrettaient « tous d’être venus », avouaient-ils en se marrant, et avec cette banane qui voulait dire tout le contraire. A fortiori quand la matinée se termine par une séance de sauts tous plus funs les uns que les autres.
Retrouvez ICI un panel des plus jolies photos signées Franck Cluzel
