ATHLÉ - TRAILS d’HERMÈS #1 :

 

« Vous avez d’la pâte, vous avez du suc’ ? Alors, avec la pâte, vous faites une crêpe puis vous mettez du suc’ dessus… » Cette célèbre réplique, issue des “Bronzés font du ski“, siérait parfaitement pour les Trails d’Hermès, dont la 13^e édition se déroulait ce dimanche de Pâques, entre chapelle Cocteau et Estérel.

Parce qu’à Fréjus, on aime la nature. Parce qu’à Fréjus, on aime tout autant la course à pied. Alors, on prend la nature, on prend la course à pied et, avec, on fait les Trails d’Hermès ! Un trail nature convivial, où l’on retrouve plein de têtes connues, que l’on peut faire en famille… Bref le concept idéal qu’on plébiscite. A fortiori quand, non pas une, non pas deux, mais bien trois éditions (2020, 2021, 2022) nous sont passées sous le nez, et quand bien même on avait un masque en 2020 voire 2021…

Sans doute pour cette raison, et en dépit d’un calendrier particulièrement concurrentiel en cette période, comme le rappelle Serge Lopez, responsable de SPORTIPS, désormais organisateur officiel de la course avec l’AMSLF athlétisme en sous-main. « Entre course nature (Les Foulées du Lac la semaine passée, Ndlr) et autres trails (la Sainte-Victoire le 2 avril, les TBA à Mandelieu le 16 avril, les Lucioles le 29 avril à Roquebrune ou encore la nouvelle Foulée des Éléphants, le 27 mai au Muy, Ndlr), il y a le choix en cette période et il faut parfois faire un choix. »

 

Une participation record après 3 ans d’absence

Aussi, parvenir à réunir quelque 800 participants sur ces Trails d’Hermès, voilà une gageure pas forcément écrite dans le marbre il y a encore quelques semaines. 
Et quel bonheur de s’élancer sur un parcours magnifique, avec « une vue superbe, sur les montagnes, sur la baie » (Mathieu Sibillat), « un tracé très sympa, “à la maison“ en plus » (Nathan Callais), dans des conditions idéales pour une épreuve du genre – « ni trop frais, ni trop chaud, avec un super soleil pour nous accompagner »…

Le seul reproche qu’on pourrait de faire formuler aux organisateurs, c’est en ce dimanche pascal de ne pas avoir disséminer quelques œufs sur le parcours, qu’il soit de 1, 2, 4, 10 ou 22 kilomètres !!! Yves, n’oublies pas la prochaine fois…

Les Amsélistes répondent présent !

En même temps, pas sûr que les concurrents de chacune des quatre courses au programme – hors peut-être la centaine de marcheurs partis sur les 11 bornes de la “Randonnée“ – aient eu le temps de chercher quoi que ce soit. Car, chronométrés ou pas, tous sont partis “à fond la balle“. Trail nature, ok, mais compétition, aussi !!!

Et arrivés tout aussi vite ! À l’image d’un MATHIEU SIBILLAT, de retour tellement vite (37’14 après le départ, à plus de 16 km/h de moyenne) de son “10 bornes“ qu’il est passé à pleines foulées devant Madame à l’arrivée, sans que cette dernière n’ait le temps de déclencher le téléphone pour garder en mémoire cette arrivée victorieuse… Chose réparée fort heureusement au moment des récompenses, puisque Mathieu montera sur la plus haute marche du podium avec, à sa droite le sociétaire du Menton Marathon, JULIEN GUEYDON (à 32’’), et à sa gauche, son jeune coéquipier, Espoir, DAMIEN FIORUCCI (à 1’38).
Dixième et 1^er Amséliste sur les 13,2 km des “Foulées du Lac“ à Montauroux la semaine passée, OLIVIER TOPSENT conclut ces 10 Km en 44’33, 17^e et 2^e Master 3, juste devant le kiné des Arènes, RÉMY GUERRIER (45’03). La Grassoise INGRID LOPERGOLO remporte quan à elle la course féminine (47’12 et 25^e au général).

 

Jeunes : la “descendance“ assure la relève

Sur la plus longue distance, JUDICAËL BELLANGER, le Javidois (Alpes-de-Haute-Provence), récent vainqueur (à la mi-mars) du 16 Km de la “Foulée flayoscaise“ (en 1h09), ou plus anciennement 3^e sur l’Ultra “La Veni Vici“ (70 km de Nîmes à Uzès en 6h37), s’impose en 1h41’55 devant NATHAN CALLAIS (2^e à 1’55) et THIBAULT GENÈVE (3^e à 1’46’’48), permettant de placer à nouveau deux Amsélistes sur le podium. La première place féminine revient à une traileuse elle aussi licenciée à l’AMSLF, MANON GRAS, 18^e au scratch en tout juste 2h00… plus 53 secondes, OK !

 

Au niveau des courses jeunes, on peut s’apercevoir que la “descendance“ est là côté AMSLF, à l’image de MANON BRÉNIER au pied du podium général et 1^ère féminine en 19’54 sur le 4 Km chrono, « un vrai trail et pas une simple course », comme le présenta son père, Yves, avant le départ. À l’instar encore d’un MAËL SIBILLAT, 2^e sur le classement “officiel mais non chronométré“ du Kid Trail 1 Km !

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