Johan Gimbert (77) en tête au Mans en ouverture du championnat de France FSBK #2023 fin mars, malheureusement plus au moment du drapeau à damiers. Sur la piste de Nogaro (ci-dessus), le pilote fréjusien entend grimper sur la plus haute marche

Monté à deux reprises sur le podium sur le Bugatti en ouverture de cette campagne #2023, mais “seulement“ sur la 2e marche, JOHAN GIMBERT n’était pas spécialement déçu mais tout de même un frustré au retour de la Sarthe. Conscient que la victoire était largement à sa portée, tant en course #2 qu’en course #1.

La motivation n’était pas retombée au moment de rallier le Gers jeudi matin avec le camping-car familial. D’autant que le test effectué le week-end précédent sur le circuit de l’Armagnac de Nogaro s’est révélé positif. « Non en termes de chronos purs, expliquait mercredi derneir Sébastien Gimbert, père et team-manager, mais au niveau des informations recueillies et des réglages accomplis. La moto a plus de puissance, elle freine plus tard…Malheureusement, pas plus que la première fois (avant Le Mans, Johan avait déjà fait quelques essais sur cette même piste gersoise, Ndlr), nous n’avons pu bénéficier de bonnes conditions climatiques. On n’a eu simplement que dix tours sur le sec. Après, ils annoncent la même météo ce week-end, alors au final… »

 

FP 1, 2, 3 & essais qualifs : Johan devant tous les autres !

Et effectivement, averses et éclaircies se seront succédées ce samedi pour la 2nde journée d’essais, libres (FP3) en matinée, qualificatifs dans l’après-midi. Mais que ce soit les uns ou les autres, le résultat est le même puisqu’à chaque fois, et comme lors des deux free practice de vendredi, le meilleur reste Gimbert.

Une pole construite dès le début d’une séance qualificative (1’45’’781) courue sous la pluie – ce qui explique cet écart de quelque 15 secondes avec les temps enregistrés sur piste sèche –, puis concrétisée avec un ultime tour en 1’44’’597, avec plus de 8 dixièmes de seconde d’avance sur son dauphin, Hugo de Cancellis, et 1’’209 sur Enzo de la Vega.

Les malheurs de Gregorio

Et puis l’on notera aussi qu’un certain Matthieu Gregorio, que d’aucuns présentent comme le favori de la saison pour le titre de champion de France – il a terminé vice-champion au général l’an passé derrière Valentin Debise, et un point devant… Gimbert – connaît une entame de championnat #2023 particulièrement difficile ! En grande difficulté au Mans (chute en course #1 sur une piste détrempée et avec des plaques d’huile, P10 en course #2), le pilote gardois de l’Aspi Racing n’a pas été classé à l’issue des qualifs et partir donc en fond de grille à la 23e place (sur 24).

Alors pas question non plus pour Johan Gimbert de fanfaronner et de se croire arrivé. Mais, de toute façon, ce n’est pas le genre de la maison. Johan semble vraiment avoir franchi un cap depuis la fin de saison passée, en apothéose en ce qui le concerne du côté du Castellet.

 

La victoire, c’est pour aujourd’hui ?

Pour ce 2e round de la saison, Johan sait pouvoir s’appuyer sur une moto qu’il connaît de mieux en mieux, sur des tracés qu’il ne découvre plus, et connaît son potentiel. S’il a pu arriver un peu sur la pointe des pieds il y a un an, tel n’est du tout le cas et l’on pourrait même dire que Johan assume tout à fait le rôle de “patron du SSP 600“ que l’on n’est plus très loin de lui affubler. Mais pour être ce patron, il faut gagner. Et Johan a deux chances pour cela en ce dernier dimanche d’avril, dès 9h25 le matin pour la course #1, puis à 15h20 pour la course #2. FORZA JOHAN !!!