MOTO - championnat de France FSBK SSP600 :

Cette fin de semaine se dispute à Tremblay-en-France en région parisienne, sur le circuit CAROLE, la manche #5 du championnat de France de vitesse SUPERBIKE. Le leader de la catégorie Supersport600, le Varois JOHAN GIMBERT, a rejoint directement la Seine-Saint-Denis depuis la Nièvre et Magny-Cours où il était en tests avec le GMT94 le week-end du 15 août dans l’optique de la wild card qu’il honorera sur manche mondiale #9 sur le tracé nivernais début septembre. Joint ce mercredi, JOHAN se livre avant d’entamer un sacré week-end !!!

 

• JOHAN DÉJÀ, COMMENT SE SONT DÉROULÉS LES TESTS À MAGNY-COURS ?

« J’en retire du positif même s’il y a eu beaucoup de travail parce que la moto était toute neuve. Donc on a essuyé pas mal de soucis, pas mal de petites pannes mais qui, au final, sont très préjudiciables. Du coup, on n’a pas pu tout régler mais ces journées étaient essentielles car s’il avait fallu faire ça juste 48 heures avant la course début septembre… Là, les mécanos ont une grosse quinzaine de jours pour adapter ce qu’on a décidé, moi-même je prendrai des pièces éprouvées de ma moto de FSBK.
Ç’a donc été positif. Pas simple, mais positif. D’autant qu’en terme de rythme, je suis assez proche de Valentin (Debise, précisément engagé en Mondial SSP600 avec le team val-de-marnais, lire notre article ICI).

• VALENTIN DEBISE JUSTEMENT, TU LE RETROUVES EN QUALITÉ D’INVITÉ EXCEPTIONNEL SUR CETTE MANCHE DE CAROLE. UN SÉRIEUX ADVERSAIRE EN PLUS ?

C’est certain. Après, je ne sais pas vraiment si c’est Valentin qui souhaitait courir sur un tracé où il s’entraîné régulièrement et où il est à l’aise, ou si c’est davantage Christophe (Guyot, le team manager du GMT94, Ndlr) qui voulait profiter d cela proximité pour montrer aux pilotes du championnat de France ce qu’est vraiment le niveau mondial… Mais c’est sûr que Valentin voudra montrer ce “gap“, il roulera avec le châssis de sa moto de Mondial mais avec un moteur différent, en rapport avec notre catégorie. On verra sur la piste. Perso’, ça ne me gêne pas qu’il soit là, ce sera à nous tous, pilotes de championnat de France, de tout faire pour aller le titiller, voire mieux. S’il nous domine, ce sera normal en quelques sorte, si moi-même ou d’autres sommes devant, ce sera un petit exploit.

 

• MAIS IL PEUT “GÊNER“ DANS LA COURSE AU TITRE ?

D’un côté, il va aussi nous pousser à nous surpasser. Après, effectivement, selon les circonstances et les places de chacun, cela peut accentuer ou, au contraire, réduire les écarts au championnat, pour moi, Enzo (de la Vega, 2e à 24 points de Gimbert) ou les autres (Gregorio, 3e à 54 unités ; Arbel, 4e, 5 longueurs plus loin). Non, je pense que ça va être bien.

 

• COMMENT TE SENS-TU JUSTEMENT ? TU AS ROULÉ SUR CETTE PISTE DE CAROLE CETTE SEMAINE ?

Oui, les tests se sont bien passés. Là, nous allons installer notre stand pour ce week-end, mais tout s’est bien passé jusqu’ici. Je me sens prêt. Encore une fois, le but est de se rapprocher au maximum de Valentin, mais il ne faut pas se focaliser uniquement là-dessus…

 

• OUI, CAR IL FAUT AUSSI GÉRER LE CHAMPIONNAT OÙ TOUT RESTE ENCORE À FAIRE…

Complètement. L’objectif premier est d’être performant, être sûr de ce que l’on fait, le faire correctement. Il faudra voir les circonstances de course et savoir ne pas faire le fou et ne pas commettre d’erreurs. Dans l’absolu, le championnat pourrai être joué après Carole, mais il faudrait tout de même un gros concours de circonstances favorables. Donc, il faudra avant tout continuer à faire la maximum pour prendre plus d’avance avant Le Castellet le mois prochain… »

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La situation au championnat Superspot 600 après la manche paloise
et, avant cette fin de semaine, le rendez-vous en terre francilienne