On eut pu attendre un Je(u)di mais, finalement, c’est un lundi, 27 septembre de l’an de grâce 2021, qu’aura officiellement été portée sur les fonds baptismaux l’Académie de sabre laser de l’AMSLF, nouvelle activité de la section escrime de l’AMSLF au côté de l’escrime sportive (au moyen des trois armes que sont épée, fleuret et sabre) et de l’escrime artistique.
Dans le cadre de l’enseignement de cette spécialité, Alain Bagnasco, maître d’armes de la section amséliste, a suivi un stage spécifique en fin de saison dernière. Et c’est revêtu de son kimono rouge de professeur titulaire – les élèves portent logiquement un kimono bleu en ce qui les concerne – que l’encadrant fréjusien a délivré son premier cours officiel ce dernier lundi de septembre salle (du collège) Léotard.

« Une véritable demande s’est faite jour autour de cette pratique, atteste Alain Bagnasco. Chez les enfants autant que chez les adultes. D’où cette mise en place officielle cette saison pour venir accompagner l’escrime moderne et l’escrime artistique. »

Les jeunes du groupe sabre laser avec le président de la section, Philippe Orosco, et le président général de l’AMSLF, Fabien Sgarra. Sans oublier le Dark Vador fréjusien en la pesonne du maître d’armes Alain Bagnasco

Alain Bagnasco : et si c’était lui le père ?

Car ces trois disciplines se complètent parfaitement, l’une, l’autre… et la troisième.
Ainsi, si la motivation première pour venir au sabre laser est bien entendu la saga cinématographique STAR WARS. Le sabre laser y est en effet une arme fictive, symbole le plus fort de la puissance d’un Jedi. Pour la petite histoire, et concernant son origine, certains pensent que le sabre laser a été inventé par des techniciens proches de Jedi dans le but de soutenir un siège. D’aucuns affirment en revanche qu’il fut conçu par des Maîtres Jedi sur Ossus, cette planète où l’on retrouve les cristaux adegan.

Si tout ceci parle bien évidemment aux avertis, les profanes – comme votre serviteur – n’y comprennent rien. Mais peu importe car l’essentiel est de constater de visu l’enthousiasme des pratiquants, à l’image de ces jeunes filles, Judith d’un côté, Mathilde de l’autre, toutes deux particulièrement séduites par cette discipline, et qui revêtent la tenue adéquate avant de nous offrir une petite démo’.
« En ce qui me concerne, souffle Judith, j’ai commencé par l’escrime sportive il y a deux ans. La période Covid nous a interdit de par le fait empêcher de pratiquer puisque nous ne pouvions être qu’en extérieur. Comme il n’était pas possible d’y transporter le matériel électrique nécessaire, l’escrime artistique (ou “ancienne“) – variante de l’escrime moderne s’apparentant davantage à un spectacle et le plus souvent pratiquée en costume, Ndlr – s’est avérée un excellent compromis pour pouvoir continuer de pratique notre discipline. »

Depuis ce lundi 25 septembre, le sabre laser est désormais en pleine lumière avec la section escrime de l’AMSLF

Pour tous, la même motivation d’origine

Et de l’escrime artistique au sabre laser, il n’y avait donc qu’un pas que Judith a allègrement franchi, tout comme Mathilde, venue une année plus tard à l’escrime… artistique, sans du tout passer par l’escrime classique.
« Star Wars, raconte-t-elle sans chercher à argumenter davantage Moi aussi, c’est Star Wars qui m’a amenée vers le sabre laser. Pour le côté show, spectacle… », et cette sensation de se (re)trouver plongée en pleine science-fiction.
Et son “adversaire“ d’un soir de renchérir, « il y a cet aspect jonglage avec l’arme, les lumières, etc. », autant d’éléments qui attirent immanquablement.

Combats chorégraphiés, sportifs ou en équipes

Pour autant, n’allez pas croire que ce ne sont là que de “doux dingues“ comme certains aspirent à retrouver les charmes de la vie d’antan, comme d’autres refusent le progrès, des convictions à même de les stigmatiser de les classer… “à part“.

Non, à l’image de leurs homologues, Judith et Mathilde s’adonnent tout bonnement à leur passion. Une passion qui privilégie certes l’aspect spectaculaire et artistique de la chose, sans négliger pour autant la compétition. « Il existe différentes sortes de combat, explique Alain Bagnasco. Combats chorégraphiés, combats sportifs, codifiés selon des règles issues du lexique “Académie de sabre laser“. Selon les parties du corps ciblées et touchées, un certain nombre de points est attribué, un combat se menant en 21 points ou sur un temps défini. »

Enfin, parce que l’univers de la saga créée par George Lucas n’est jamais bien loin, d’autres formes de « combats, en équipes, permettent d’attribuer des pouvoirs ou a contrario, d’enlever des forces à son adversaire »

Attention… ACTION !