Dans le tennis comme dans tout sport, la condition physique est l’un des points essentiels de la réussite d’un sportif. Un match de tennis, on sait quand on rentre sur le court, mais on sait rarement quand on va en ressortir… Une rencontre peut durer, durer et il s’agit de pouvoir offrir une vraie opposition physique, du premier au dernier échange.
À l’AMSL Fréjus Tennis club Gallieni, chacun a conscience de cet aspect primordial. Et depuis quelques années, ce travail – souvent décrié – est l’apanage de Maxime Chedorge.

Footballeur semi-pro en National

Chedorge, un patronyme bien connu dans le petit monde du sport est-varois, notamment footballistique, le père Bernard ayant longtemps joué au Stade Raphaëlois avant de suivre le regretté Guy David  à l’Étoile sportive de Fréjus.
Le foot, Max’ y a bien sûr goûté, évoluant jusqu’en National, 3e niveau hexagonal (une saison à Colomiers). « Mais j’avais commencé le foot tard, vers 18 ans, se remémore Maxime. Et, à l’été 2015, je me suis retrouvé sans club. » Revenu dans sa région natale, Maxime Chedorge se (re)tourne vers sa discipline d’origine, le tennis. « Mon premier sport, confirme-t-il. Qui m’avait emmené au Creps de Boulouris avant d’intégrer un sport-études à Lyon. »
Mais « le tennis, on n’imagine pas, c’est beaucoup de sacrifices… », justifie-t-il encore pour expliquer son abandon d’alors et tenter l’aventure footballistique.

Un club de cross-training

On sait donc ce qu’aura été cette dernière et, après une année sans club, « j’ai rejoint à nouveau le Creps pour y préparer un BP JEPS option préparation physique ». Devenu coach sportif (2015), « j’ai monté une petite structure de cross-training, le “MJ-Experience Sport“ – il y est associé avec Jennifer Gesbert, d’où MJ – qui comporte quelque 130 adhérents, où nous travaillons le renforcement musculaire allié à un travail de course à pied ».
C’est à ce moment-là que « Xavier (Martinez, directeur sportif du club fréjusien, Ndlr) m’a contacté. Pascal (Albuixech, son prédécesseur, disparu voici cinq ans tout juste) m’avait aussi appelé, juste avant ».

Un credo : travailler en s’amusant

Un « travail spécifique sur le physique (avec Ben’) avait été entamé déjà », rappelle Maxime. Poursuivi un temps par Gil Bauchière avant que Maxime Chedorge ne prenne le relais. « C’était l’occasion pour moi de revenir vers ce sport que je connaissais bien. Alors, j’ai repris une licence à Fréjus », et l’accord était scellé : Maxime Chedorge s’occupe ainsi pour la quatrième saison de la préparation physique des jeunes du TCGF, de l’École de tennis au camp d’entraînement, avec le groupe des 6-10 ans et celui de 10-14 ans. Plus les grands pour la compétition.
Mais surtout, Maxime apporte ce côté ludique indispensable pour “faire aimer“ la prépa’ physique. Travaillant en musique, Maxime fait appel à son passé (présent) de joueur pour adapter ses séances avec des gestes et exercices et des gestes « spécifiques au tennis, aux déplacements, insister sur l’agilité, la motricité, la coordination ».

« Je veux qu’ils aient envie de revenir »

« J’avais cette image du travail foncier quand j’étais gamin. Là, je ne veux pas qu’ils perçoivent cette partie de l’entraînement de la mauvaise manière. Je veux qu’ils adhèrent, qu’ils aient envie de revenir. » Et ça marche, « il y en a très peu qui ne reviennent pas. De toute façon, s’ils veulent progresser, il faut en passer par là… »
L’une des élèves, pratiquante assidue, Marie L. (nous ne donnerons pas son nom de famille car son papa est président de la section, LOL) n’en dit pas moins, confirmant « bien aimer son cours, que je suis une fois par semaine. C’est sympa, on travaille bien mais on ne s’en aperçoit même pas ».
Et un travail également salué par le nouveau président, Jean-Michel Lopez, « Maxime fait un super travail, on voit les progrès des jeunes qui bossent avec lui ».

De la dame qui veut perdre du poids
… à Lætitia Casta et le “petit“ Kurzawa

Intervenant sur le club fréjusien, Maxime poursuit son activité de coach sportif par ailleurs, au sein d’un groupe de cross-training. « Cela va aller de la dame qui veut perdre du poids » à des joueurs et joueuses de tennis (la Nordiste Lucie Varnier, un temps pointée aux alentours de la 400e place à la WTA, entraînée par Pierre Bouteyre, Mathieu Scaglia), d’une « “big star“ de Bollywood – mais je ne saurais te dire son nom », se marre-t-il – voici quelques années lorsque Fréjus était devenu site de tournage privilégié du cinéma indien, « à Lætitia Casta et son mari, Louis Garrel l’été dernier, durant leurs vacances dans la région. »

Exercice physique en mimant les geste du tennis, ici un revers, pour travailler simultanément les appuis, les déplacements et les bonnes postures…

Co-organisateur de la “Riviera Race“

Bien entendu, le football est toujours là, en filigrane, avec les “régionaux“ Franck Honorat (aujourd’hui à Brest après Nice et Saint-Étienne), Théo Vermot (Orléans, après lui aussi être passé par le Forez), “le petit“ Kurzawa ou encore Taderico, « un “petit d’ici“ qui était à l’époque au centre de formation des Girondins de Bordeaux ».

Enfin, Maxime Chedorge n’hésite jamais à changer de casquette, coiffant celle d’organisateur – de la course à obstacles “Riviera Race“, avec un autre garçon bien connu du côté de Gallieni, Julien Bonnet – ou d’instigateur, « j’ai un groupe trail, que j’ai récemment emmené faire le “Half Marathon des Sables – HMDS“ à Fuerteventura aux Canaries ».

Bref, un touche-à-tout mais surtout un mec bien à son image, celle d’un grand sportif qui veut aujourd’hui transmettre son art et sa passion !

À l’instar de ses camarades de jeu, la jeune Marie Lopez adhère à ce travail physique effectué de manière ludique et en musique


 

Retrouvez Maxime Chedorge, coach sportif, sur les réseaux sociaux (FB : @experiencesport83 ; Insta : maxime_chedorge) ou au 06 63 99 69 44

 

Et pour bien finir la séance, conclure avec une petite partie de foot, il n’y a rien de tel…