Ils sont partis, ils étaient… bouh, tellement nombreux ! Aujourd’hui, à l’aube des différentes phases finales des 14-15 mai (M18) puis 21-22 mai (M15), le Fréjus Var Volley présente encore trois équipes (M18 garçons, M15 garçons et filles), susceptibles d’aller décrocher le Graal, la Coupe de France jeunes.
Celle qui est à ce jour la discipline phare de la cité romaine – puisque l’équipe fanion est devenue un pensionnaire régulier de la Ligue B (5e de la phase régulière cette année, éliminée lors de la rencontre d’appui en quarts de finale par l’AS Illac, 14-16 au set décisif) – se voit récompensée de tout un travail de formation. Une mission initiée voici quelque dix ans maintenant par le regretté Julien Laporte et son acolyte Pierre Vivier. Sans oublier tous les éducateurs de la structure fréjusienne, de Violaine et Claudy Respaut aux Suc, Tatinclaux, Vincenti, Tabamer and Co…

 

Les M18 masculins joueront la phase finale de la Coupe de France de leur catégorie les 14 et 15 mai à Sartrouville (photos © D.R. – Ewa Gros et Julia Gros)

Récompense aussi chez les “moins jeunes“…

Grâce à ces excellents résultats, Fréjus figure parmi les 12 finalistes en catégorie M18, parmi les 10 en M15. Et, avec ces trois équipes, seuls deux clubs font mieux, plaçant 5 (Sartrouville) ou 4 (Saint-Cloud – Paris) équipes en phases finales. Le club est-varois monte ensuite sur la troisième marche du podium, où il est accompagné par le CSM Clamart, le VB Nantes ou encore l’ASBAM Montpellier.

Loïc Geiler, depuis une décennie au chevet de l’équipe fanion du Fréjus Var Volley, anciennement AMSL Fréjus volley-ball, a été appelé par Andrea Giani, le néo-sélectionneur de l’équipe de France championne olympique, pour être l’un de ses deux adjoints

… avec la nomination du coach Loïc Geiler
comme adjoint à la tête de l’équipe de France

Et que dire de la nouvelle tombée tout récemment, concernant la nomination au poste d’entraîneur adjoint de la sélection nationale tricolore de Loïc Geiler ! Le coach fréjusien, qui entamera sa 10e saison à la tête de l’équipe première à la rentrée prochaine, vient en effet d’être choisi par le nouveau sélectionneur, l’Italien Andrea Giani – également entraîneur de Modène où évolue Earvin Ngapeth, et qui a succédé au Brésilien Bernardinho démissionnaire –, pour l’épauler à la tête de l’équipe sacrée championne olympique l’été dernier du côté de Tokyo. Le titre olympique, mais celui de 2024 cette fois… et à Paris s’il vous plaît, constitue d’ailleurs l’objectif majeur assigné à Giani. Même si une Nations League (juin-juillet), des Mondiaux (août-septembre) ou encore un Euro (2023) s’inscriront au calendrier des Bleus avant cette échéance olympique, constituant autant d’objectifs que ne manqueront pas de vouloir atteindre les Bleus !

Le lien entre staff et joueurs

Au sein du staff tricolore – et aux côtés de l’autre adjoint, Roberto Ciamarra, aux côtés d’Andrea Giani depuis déjà de longues années –, Loïc Geiler est amené à faire « le lien avec les joueurs », explique-t-il. Le technicien italien entend apporter une « régularité dans la performance » à une sélection tricolore qui dispose d’un extraordinaire potentiel, a-t-il expliqué, et il entend la placer de manière récurrente en haut de l’échiquier mondial. Pour atteindre ce but, il souhaitait « un entraîneur qui parle français et connaisse les joueurs, le sport et la mentalité “à la française“, les méthodes d’entraînement » de ce côté-ci des Alpes, continue le coach varois. « Je suis bien sûr extrêmement honoré et tout le club est très fier également ».

Avec son adjoint fréjusien, Jason Haldane (en haut), que Loïc a fait venir à la dernière intersaison et qui n’est sans doute pas pour rien dans la belle saison du Fréjus Var Volley (Jason accompagnera Loïc à Montpellier pour la première semaine de stage de l’équipe nationale la semaine prochaine), ou ci-dessus aux côtés du président Alexandre Bonnard, c’est un peu du club fréjusien qui, à travers l’appel du sélectionneur tricolore de faire du coach est-varois l’un de ses adjoints, est récompensé de tout ce travail entreprise depuis des années

Fréjus Var Volley et AMSLF, les deux fleurons du sport dans la cité romaine !

On le serait à moins. Et toute l’AMSLF peut également s’enorgueillir de cette nomination, car l’on n’oublie pas que le volley-ball faisait encore voici tout juste deux saisons de la grande famille amséliste, simplement parti par contrainte règlementaire.
Et la réciproque est tout aussi vraie. Le Fréjus Var Volley a toujours quelque part le cœur amséliste. Lui qui dispose de la Halle Sainte-Croix pour ses matches et entraînements, n’hésite pas, dès que cela lui est possible, à proposer “sa“ salle, afin de permettre la tenue d’évènements portés par l’AMSLF. On pense ici au tennis de table (tournoi d’été ou journée du championnat par équipes) et, bien évidemment, au magnifique gala de boxe et la victoire européenne de Gus’ Tamba, une soirée toujours bien présente dans les esprits des amoureux et autres amateurs de sport à Fréjus !

De belles histoires qui viennent encore renforcer le statut de Fréjus, ville active et sportive, mais aussi Fréjus, ville de volley !

 

 

Les M15, filles et garçons, ont eux aussi accompli cette magnifique performance de ses qualifier pour le tour final de la Coupe, les 21 et 22 mai, respectivement à Villers-Cotterets (filles) et à Grasse ! Chapeau bas !

À lire ici l’article de notre confrère Paul Delomel, sur le quotidien local

 

À LIRE ICI L’ARTICLE CONSACRÉ À CETTE NOMINATION, ÉDITÉ SUR LE SITE INTERNET DU FRÉJUS VAR VOLLEY