Journée #5 du championnat de France par équipes ce samedi et, comme le proclame lors de chaque conseil un certain présentateur de TV dans une certaine émission jeu d’aventure, cette journée pourrait déjà être décisive pour l’équipe (1) de l’AMSLF dans sa quête d’accession à la Nationale 1 en 2nde phase.
En dominant les Isérois de Saint-Égrève ce samedi, les Fréjusiens empocheraient un 5e succès en autant de rencontres (et deux d’avance au classement), les emmenant à 98 % à l’étage supérieur.
Il faudrait en effet un cataclysme pour annihiler tous ces efforts. Une défaite lors de la journée suivante (J7, le 26 novembre, encore à domicile) contre l’ES Villiers (3e, 2 victoires, 2 défaites) pourrait ne revêtir aucun caractère rédhibitoire… quand on sait que les joueurs varois iront affronter, pour conclure cette phase initiale, un adversaire (l’Entente Saint-Pierraise), déjà dernier de la classe avec aucune rencontre gagnée !
Pour autant, la tâche ne sera pas aisée pour Galvano et les siens face à une formation grenobloise à même de présenter un “4“ titulaire composé du duo polonais, Damian Wederlich (pointé 237 national) et Przemyslaw Walastek (n°450), complété par Djo Diamunangana (412) et Maxime Carlomagno (502).

Les deux équipes de l’AMSLF tennis de table engagées en N2 joueront toutes deux dans leur salle à Sainte-Croix ce samedi, pour le compte de la 5e journée du championnat par équipes, la (1) contre Saint-Égrève, la (2) accueillant Neuves-Maisons

Équipes (2) et (3) : assurer le maintien avant tout !

L’autre groupe engagé en N2 (5e, 1V, 1N, 2D), dans l’une des poules les plus compactes et difficile qu’il ait été de voir ces dernières saisons, accueille lui aussi à deux reprises : Neuves-Maisons (3e, 2-1-1), et le Pays Rochois Genevois (8e, 4 défaites). S’il pense qu’un succès la semaine prochaine face à la lanterne rouge « devrait suffire », le président de section, Éric Angles, sait aussi que « l’ultime rencontre, au Cavigal, peut être un piège si les Niçois décident de renforcer cette équipe (2) pour aider à la maintenir ».
Sous-entendu, une victoire face aux Lorrains ce samedi serait fort bienvenue, « face à une équipe très solide »., avec deux joueurs classés dans les 200-300 (Pujol, Salat), un 3e (Bourg) 400 et un 4e (Salat) 500.

Prénat’ : tous les scenarii possibles

Deux étages plus bas, l’équipe (3) est peut-être celle qui apparaît comme la moins assurée de son avenir proche. Dans cette poule de Prénationale en effet, outre un niveau homogène et relevé, la grosse incertitude réside surtout fans le fait de ne pas connaître le nombre d’équipes reléguées et celles promues à l’échelon supérieur – « toujours en fonction de ce qui va se passer au-dessus et des équipes de la zone (géographique, Ndlr) concernées par la descente », précise Éric Angles.

Trois montées seront normalement attribuées, mais trois et même quatre (au regard de la situation en Corse), voire cinq descentes peuvent être effectives au terme de cette phase inaugurale. Ainsi, actuelle 4e, l’AMSLF n’est-elle sûre de rien. Et elle va jouer, à suivre, chez le 2e – l’AS Monaco (2), invaincue en quatre journées – ce samedi, à la maison face à l’Olympique Antibes JLP (3), actuel 3e une semaine plus tard. La dernière journée, le 10 décembre, verra Fréjus aller défier l’UTT Saint-Martin-de-Crau (5e), un match qui pourrait s’avérer décisif pour la relégation… ou l’accession… ou rien !
La tâche ne sera pas facile sur le Rocher, a fortiori si le club de la Principauté « aligne son Italien, Alberto Margarone, actuellement pointé 574 au ranking national mais qui vaut largement 400 premiers Français ».

 

L’équipe (3), ici Esteban Lavanant et Giacomo Felici il y a quinze jours face à Villeneuve-Loubet, aura une partie autrement plus difficile à Monaco ce samedi