La jeunesse alliée à l’expérience dans les doubles fréjusiens, avec le duo Fenocchio-Cartau (en haut) et son homologue Felici-Lavanant ci-dessus : la volonté amséliste de faire progresser les pépites de demain

On le disait en présentation de cette 4e journée des championnats par équipes, les trois formations fréjusiennes engagées en championnat national ou prénational jouaient gros en ce premier week-end de novembre. Mais, si la température extérieure aurait tendance à vraiment se rafraîchir ces derniers jours, les Fréjusiens ont fait un grand pas pour passer l’hiver bien au chaud.

Galvano and Co : le joli coup !

À l’image de l’équipe (1) qui, dans sa poule de N2, jouait plus qu’un client avec Courbevoie, en région parisienne qui plus est. Et pour cette (presque) “finale“ pour décider du prochain admis en N1, les Franciliens se sont pris au jeu et présentaient la grosse artillerie, avec les n°122 – le Grec Anastasios Riniotis, 39 ans certes, et non 122 comme annoncé parfois (*), mais encore dans les 100 Français au terme de la saison 2020-2021, et meilleur joueur de Courbevoie à l’heure actuelle –, 259 (Christophe Bertin), 363 (Clément Giret) et enfin 734 (Arthur Raffi).
Face à ces joueurs d’un excellent calibre, les Fréjusiens présentaient leurs titulaires habituels, emmenés par leur duo “argentino-portugais“, Nicolas Galvano (n°172) et Tiago Li (n°400), accompagné des Réunionnais Antoine Razafinarivo (n°398) et Diwan Leterme (n°827).
Idéalement lancés après le 1er tour (3 victoires à 1), les Azuréens menaient encore 5-3 avant les doubles, qui seront équitablement partagés, et 6-4 pour Fréjus, toujours en tête. Riniotis et Bertin avaient beau faire le boulot et s’imposer logiquement face, respectivement, à Tiago Li et Diwan Leterme, Razafinarivo et un Galvano parfait (3 victoires en simple plus le double, soit 4 points) portaient le coup de grâce aux Franciliens (8-6). On ne manquera pas de saluer également le managérat de Quentin Scaglia, dont le sens tactique aura aussi permis de laisser de côté le duel Galvano vs Riniotis, qui n’en aurait pas moins valu son pesant d‘or !

Week-end après week-end, match après match, Loïs Cartau (qui a eu 12 ans cet été) et Esteban Lavanant (14 ans en janvier prochain) prouvent l’immensité de leurs progrès. La relève est bien là !

Un grand pas vers le maintien pour l’équipe (2)

À ce stade de la phase 1 du championnat néanmoins, toujours est-il que l’AMSLF est idéalement placée dans l’optique de l’accession en N1, seule équipe invaincue et dont on ne voit pas comment les trois derniers matches (Saint-Égrève et Villiers à domicile, avant d’en finir à la Saint-Pierraise, quand bien même le voyage jusqu’au sud de Rouen en Seine-Maritime ne s’annonce pas de tout repos).

Au moment d’aller défier les banlieusards grenoblois du TT La Tronche Meylan, l’équipe (2) de l’AMSLF ne pouvait se proclamer favorite face à un hôte vainqueur de ses trois sorties initiales (facile 8-1 devant Paris 13, puis 8-5 et 8-4 à La Roche-sur-Foron et à Neuves-Maisons). Les Fréjusiens avaient commencé par deux revers face au (probable) futur promu, Montpellier TT (2), avant de céder dans l’antre d’une autre réserve, celle de Boulogne-Billancourt.
Les Antoine-Michard (n°373), Blanc (606), Acloque (712) ou encore Carpena (645) avaient fort heureusement eu la belle idée de dominer le Paris 13 (8-6) lors de la journée précédente, s’extirpant ainsi un peu de la zone dangereuse de relégation. Et le nul ramené d’Isère tombe à pic pour croire un peu plus encore en les chances de maintien des Fréjusiens dans cette poule 2 de N2.

Prénat’ : et si on pensait montée du coup ?

Sous l’impulsion d’un Maxime Antoine-Michard impérial, les Fréjusiens auront magnifiquement résisté à un effectif grenoblois qui présentait là aussi une formation supérieure (à tout le moins au regard des classements, avec trois joueurs dans les 300, à 334, 382 et 391). Les victoires au set décisif du double Antoine-Michard – Acloque et d’un Clément Blanc auteur d’une belle perf’ face à Flore (n°391) auront été bien utiles pour ramener ces deux points du match nul. À trois journées du terme de cette phase inaugurale, et avec un calendrier a priori favorable, la (2) semble bien partie dans son “opération maintien“ !
Tout comme l’équipe (3), dont le succès (8-3) sur Villeneuve-Loubet – on n’en attendait pas moins face à la lanterne rouge de cette Prénationale – peut s’avérer crucial, tant pour le maintien que pour… la montée. Éric Angles l’évoquait en présentation de cette rencontre en effet, jusqu’à trois ou quatre équipes peuvent être concernées par la relégation (en fonction des futures descentes de N3), sachant que trois billets pour la N3 justement seront distribués dans un mois tout juste (10 décembre) à l’issue de la 8e et dernière journée.

Pour l’heure, Fréjus est pile-poil au milieu de tout cela (4e), avec encore trois rendez-vous pas nécessairement évidents, dont deux déplacements à Monaco (2) et Saint-Martin de Crau, et la réception de l’Olympique Antibes, équipe (3).
Pour l’occasion, il avait été décidé de faire “descendre“ l’Italien Giacomo Felici (classé 20, mais qui vaut plus haut) pour épauler Théo Fenocchio (n°537 au ranking national) et les p’tits jeunes qui montent, Esteban Lavanant (classé 16) et Loïs Cartau (classé 14). Avec une jolie perf’ à 15 pour le premier nommé, jeune joueur prometteur arrivé d’Aubagne à l’intersaison.

 

Et pendant ce temps-là, l’équipe (6) a pris la tête de sa poule de Régionale 3 en dominant l’ASAND Marseille 10-4. Sacha Izbornicki et Lucas Orlhac (en bas) ainsi que la paire Balestre-Escudier n’ont pas laissé d’espoir à leurs adversaires… À ce niveau aussi, l’objectif est de transmettre et aider les jeunes à s’épanouir, à l’image de ce double où Didier Balestre pourrait presque être le grand-père du jeune Tim Escudier, 10 ans (désolé Didier)


 

(*) Anastasios  ou Agecanonix ? -> Tapez Anastasios Riniotis sur le moteur de recherche Google et vous trouverez, au milieu d’autres réponses, la possibilité d’aller voir sur le site d’Eurosport. Qui nous annonce que le pongiste grec serait né le 1er janvier 1900, ce qui lui donnerait à ce jour le bel âge de 122 ans !!!! Mais, après enquête, il semble que ce soit là une légère erreur… LOL
Sérieusement, le leader du club de Courbevoie, quoi qu’un peu âgé, est tout de même un tantinet plus jeune que ce que le site du média précité a voulu nous faire croire. Riniotis fêtera très exactement son 40e anniversaire le 15 avril prochain. Il n’en demeure pas moins l’actuel joueur le mieux classé du club francilien, pointé au 122e rang français. Et si l’erreur venait de là ?…