Il a été médaillé d’argent en simple, médaillé d’or en double, voilà à nouveau Enzo Angles médaillé national (en argent encore), cette fois sur le double mixte avec la Normande Isa Cox

 

Si aucun Amséliste (actuel) n’était qualifié pour prendre part aux championnats de France qui se déroulaient le week-end dernier à l’Azur Arena d’Antibes, qui a l’habitude d’accueillir les Sharks, basketteurs de Ligue B, il était en revanche un ancien licencié du club fréjusien – ENZO ANGLES – et qui a toujours de solides attaches dans l’est-Var, lui qui né à Draguignan et dont le père, Éric, comme chacun sait, est à la fois président de la section de l’AMSLF et responsable du Pôle espoirs PACA au Creps de Boulouris.

Deux semaines avant ce National, Enzo, qui fêtera ses 28 ans dans un mois, était invité au WTT Singapore Smash, tournoi du circuit mondial. « Il y est allé en étant blessé, pas encore remis d’une entorse à la cheville, mais il se devait de respecter cet engagement », expliquait son père. Dans la cité-État au sud de la Malaisie, le Dracénois a passé le premier tour en écartant au 1er tour des qualifications et en quatre sets (9, 7, -7, 4) le vétéran tchèque de 39 ans, Lubomir Pistej, avant de s’incliner au tour suivant contre le Japonais Yuko Kizukuri (1-3 à 12, -9, -5, -5). Kizukiri est 73e au dernier ranking mondial, là où Enzo vient de perdre quelques rangs pour se retrouver 103e et 7e joueur français dans cette hiérarchie planétaire.

Deux tours sur le WTT Singapore Smash, mais surtout une blessure qui n’a pu se soigner correctement (on voit ici sa cheville gauche bien strappée)

 

Les conséquences de l’entorse

Revenu dans le sud de la France, et notamment vu à encourager les Fréjusiens lors de la 4e journée de championnat par équipes le 18 mars, Enzo Angles (n°45 français, qui défend cette saison les couleurs de Thorigné-Fouillard en Bretagne) a donc enchaîné avec les “France“. Pour une déception dans le tableau single puisqu’il disparaîtra dès son entrée en lice au stade des 16es de finale (bye au tour précédent) face au Lillois Bastien Dupont (n°135) en quatre sets secs (9, 3, 12, 9). « Un joueur qu’il a déjà joué et battu, souligne Éric, mais là, et sans enlever quelque mérite que ce soit à Bastien Dupont, il avait encore mal et ne pouvait pousser correctement sur sa jambe gauche. »
Et s’il n’a pas davantage eu de réussite dans le tableau de doubles messieurs où, associé avec le Cergy-Pontain, il s’est incliné là encore au round #1 face à la paire constituée du sociétaire de Courbevoie, Benjamin Fruchart, qui faisait la paire avec… Bastien Dupont. Ces Deux-là allaient d’ailleurs parvenir en finale avant de céder face au duo Ouaiche-Cavaille.

Trois médailles sur des “France“ : simple, double hommes, double mixte

Pour autant, ces “France“ allaient finalement bien se terminer grâce au double mixte et la paire constituée avec Isa Cok, n°51 française du Grand-Quevilly. La paire “bretonne-normande“ écartait le duo Charlotte Lutz / Félix Lebrun en quarts de finale, puis Marion Berthaud et Stéphane Ouaiche un tour plus tard. En finale, ils ne pourront rien malheureusement face au couple Simon Gauzy (Ochsenhausen, 32e joueur mondial) et la Dionysienne Prithika Pavade (n°9 française, 89e mondiale). Enzo Angles et Isa Cok perdront en cinq sets (9-11, 11-5, 6-11, 11-9, 5-11). À noter qu’Isa Cok s’était inclinée face à cette même Prithika Pavade en 16es de finale du tournoi single.

 

Pour le pongiste varois, cette médaille d’argent vient agrandir un joli palmarès national, déjà garni d’une autre breloque du même métal en 2018 sur le simple, et d’un titre de champion de France de double messieurs (juste avant le confinement) en 2020, déjà avec Quentin Robinot.