L’évènement #2 de triathlon à Fréjus, c’est à partir de demain, samedi 13 mai ! Simplement passé du “Triathlon de Fréjus by Ekoï“ au “Challenge Fréjus Côte d’Azur“ du nom de la marque “Challenge Family“, société organisatrice de multiples compétitions du genre à travers la planète entière.

Et si, contrairement à l’édition pionnière l’an passé, Fréjus n’accueillera pas le championnat de France des clubs de relais mixte – programmé à Bordeaux le mois prochain -, la cité romaine sera bien la première des cinq étapes du Grand Prix des clubs de D1. Soit l’équivalent du championnat de France par équipes sur cinq étapes et donc cinq sites, depuis Fréjus à Saint-Jean-de-Monts pour la grande finale à la mi-septembre, en passant par Bordeaux (juin), Metz (juillet) et Quiberon début septembre.

La lutte avait été particulièrement serrée l’année passée sur l’étape fréjusienne féminine du Grand Prix, la Pisciaçaise Sandra Dodet s’imposant de 5 secondes devant la Messine Jeanne Lehair, tandis que Mathilde Gautier (Tri Val de Gray) terminait au pied du podium à un tout petit peu plus de 30 secondes…

 

Grand Prix D1 : 33 (17 + 16) sur la ligne de départ

Comme dans beaucoup de disciplines, il existe plusieurs divisions pour établir la hiérarchie des clubs français de plus en plus nombreux (*). L’élite (la D1) compte 17 équipes masculines et une de moins chez les féminines. Suit la D2 (32 clubs équitablement répartis entre hommes et femmes, et quatre étapes sur le championnat). Puis arrive une D3 organisée sous une formule d’élimination directe sur trois niveaux : sélection régionale, demi-finales de zone (nord, nord-est, sud-est, sud-ouest, centre-ouest) avant la grande finale qui rassemble 20 équipes masculines et 18 féminines. Le club voisin du Saint-Raphaël Triathlon propose deux équipes (hommes et femmes) dans cette dernière divisions.

Tout comme l’année passée par conséquent, ce samedi 13 mai lancera à Fréjus le Grand Prix de D1 #2023 avec, pour l’ensemble des clubs engagés (17 + 16), l’envie d’aller détrôner les Pisciaçais(es), le Poissy Triathlon s’étant effectivement imposé en 2022 sur les deux tableaux.

Le peloton hommes voici un an sur le front de mer de Fréjus-plage (photos DR © Franck Cluzel)

Principe : chaque équipe engage cinq athlètes, le résultat se faisant par addition des trois meilleurs d’entre eux. Le format étant un sprint (S) avec 750 m de natation, 22 km de vélo sur un tracé entièrement urbain (4 boucles de 5,490 km) et une course à pied de 5 km (1 boucle de 2,5 km sur la Base nature à parcourir deux fois).

Tous contre Poissy !

Chez ces dames, le club des Yvelines s’appuiera sur ses têtes d’affiche tricolores, Sandra Dodet (vainqueur fréjusienne #2022), Kristelle Congi, Léa Coninx et Marie Wattiez. Le Tri Val de Gray (avec Mathilde Gautier, toute récente championne du monde militaires, Lou-Anne Barnier) ou encore Issy avec sa doublette, Audrey et Célia Merle, également titrées sur le Mondial militaire avec le relais mixte) apparaissent comme les deux entités capables de relever le gant. Plus que le Metz Triathlon, annoncé sans ses leaders (la Hongroise Bragmayer, l’Américaine Rappaport ou la Britannique Coldwell, toutes inscrites au Japon).

Le club de Metz annonce la couleur avant cette première étape du Grand Prix #2023

Le plateau masculin sera lui aussi relevé, même si des Léo Bergère (Saint-Jean-de-Monts), Dorian Coninx et autre Tom Richard (Poissy) sont eux aussi sur l’étape WTCS de Yokohama et ne devraient donc pas renforcer leurs formations respectives. Le Metz Triathlon de Boris Pierre, avec les 2e (Nathan Guerbeur) et 4e (Noah Servais) de 2022, pourrait profiter des défections précédemment évoquées pour tirer son épingle du jeu.

Quoi qu’il en soit, la lutte s’annonce chaude et devrait idéalement lancer cette saison de Grand Prix !   

Retrouvez ICI la liste des inscrits pour toutes les équipes

 

 


 

(*) Tout récemment, la Fédération française de triathlon (FFTri) a fièrement (et de manière tout à fait logique) annoncé que la discipline avait toujours plus d’adeptes dans notre pays. Les belles performances des triathlètes tricolores – rappelez-vous ce fabuleux triplé sur les championnats d’Europe de Munich l’été dernier, le Boulourissien Léo Bergère devançant ses coéquipiers Pierre Le Corre et Dorian Coninx – n’y sont certainement pas étrangères, tout autant que la médiatisation qui accompagne ce nouvel engouement.
Aujourd’hui, la FFTri a battu son record de licenciés, à + de 60.113 triathlètes, nouvelle marque qui s’accompagne encore d’une hausse des licenciées féminines à quelque 30% du total, soit 18.034 femmes.