Valentin Morlec, Briac Tencé, le coach Mickaël Ayassami (ci-dessous à gauche, Paul Viain à droite) , Pablo Isotton, Paul Georgenthum, Boris Pierre et Emma Lombardi : séance d’entraînement à Maurice-Giuge avant de partir sur différents horizons où les attendent de multiples compétitions

 

Plusieurs triathlètes des Pôles France et Espoirs sis à Boulouris – dont l’un, BORIS PIERRE, prendra part au Grand Prix de D1 dans 48 heures avec son club de Metz – étaient samedi dernier en séance d’entraînement à la piscine Maurice-Giuge. L’occasion de faire un point avec ces athlètes de très haut niveau, dont beaucoup ont défendu les couleurs amsélistes de la section athlétisme, notamment sur les différents championnats hivernaux de cross.

Leur habituel bassin d’entraînement – le Stade nautique Alain Chateigner de Saint-Raphaël –  monopolisé le week-end dernier par une compétition d’apnée, une demi-douzaine des triathlètes des Pôles France et Espoirs s’est repliée, comme c’est souvent le cas, sur la piscine Maurice-Giuge qui leur aura octroyé quelques lignes d’eau. Pour une séance plus ou moins intense encadrée par MICKAËL AYASSAMI entraîneur des +19 ans, et PAUL VIAIN, entraîneur du groupe juniors (16 -> 19 ans). Et pour quasiment pour chacun d’entre eux, une échéance différente, à plus ou moins court terme, plus ou moins importante…

Emma Lombardi, championne du monde 2022, est venue bousculer la hiérarchie au sein d’un collectif tricolore féminin déjà bien fourni (© World Triathlon – FFTri)

Lombardi à la chasse au sésame olympique

Pour une certaine EMMA LOMBARDI par exemple – l’une des meilleures Tricolores actuelles, en bronze en individuel aux Championnats d’Europe de Munich en août 2022, avant de glaner successivement les titres européens et mondiaux du relais mixte -, c’étaient là les dernières longueurs avant un long voyage d’une vingtaine d’heures, qui l’emmènera de l’autre côté de la planète, plus précisément au Japon. Elle y est effectivement engagée à compter de ce vendredi sur la manche WTCS (World triathlon championship séries) de Yokohama. Avec un objectif bien en tête, obtenir un sésame pour prétendre à la sélection sur les Jeux de Paris-2024.

Une ambition légitime mais pas forcément facile à aller chercher au regard de la densité du niveau actuel dans le triathlon français, tant masculin que féminin. Même si la France est donc l’une des plus fortes nations mondiales, elle ne bénéficie que de quatre quotas (à égalité entre hommes et femmes) – plus le relais mixte. Un nombre plus élevé de triathlètes sera toutefois autorisé sur le TEST EVENT du mois d’août prochain, véritable répétition générale pour 2024.

Boris Pierre sera sur le Grand Prix de Fréjus, 1ère des cinq étapes du championnat de France des clubs de D1 ce samedi sous les couleurs de Metz Triathlon

Pour l’heure, deux Français ont réussi le minimum, Léo Bergère, sacré champion du monde individuel en novembre 2022, et Léonie Périault. Et les candidats sont nombreux, de Vincent Luis à Dorian Coninx, Tom Richard, de Cassandre Beaugrand à Mathilde Gautier, Sandra Dodet… Sans oublier encore ceux qui viennent tout juste de claquer de l’or sur les “Monde“ militaires de relais mixte (Pierre Le Corre, Nathan Lessmann et les “Merle sisters“, Audrey et Célia)…

Boris Pierre sous les couleurs de Metz
sur le Grand Prix des clubs de D1 samedi

Outre Emma Lombardi, un VALENTIN MORLEC et un PAUL GEORGENTHUM ont les “Euro Élite“ de Madrid (3 juin) en point de mire, Georgenthum accompagnant dès ce présent week-end un PABLO ISOTTON et un BRIAC TENCÉ sur la Coupe d’Europe juniors qui se tient en Italie (à Caorle, à quelques encablures de Venise). Enfin, on l’a déjà évoqué, on n’oublie pas Boris Pierre engagé sous les couleurs messines pour le Grand Prix de samedi à Fréjus.

Pabo Isotton est ce week-end à Caorle en Italie pour la Coupe d’Europe juniors, avant de rallier Madrid début juin où l’attendent les championnats d’Europe Élite… Valentin Morlec (ci-dessous) sera lui aussi du voyage en Espagne

Cette séance “fréjusienne“ se sera donc révélée « relativement light dans l’ensemble pour les triathlètes, explique Mickaël Ayassami. L’essentiel du travail a vraiment été fait auparavant, a fortiori aussi près des différentes échéances qui les attendent. Là, par exemple, pour Emma, c’est surtout l’occasion de se remettre à l’eau. Et selon chaque triathlète, on va avoir des petites touches un peu plus intenses, mais cela reste à la marge. Le travail en intensité n’est pas l’objet du jour ».

Car, pour tous, d’autres grands évènements les attendent…

Briac Tencé (bonnet rouge, N°4) et Paul Georgenthum (autre bonnet rouge, en arrière-plan) sont en Italie ce week-end

Rien n’est bien évidemment laissé au hasard quand on s’attaque au haut niveau…