C’est dans le bassin intérieur de 25 m du Cercle des Nageurs d’Antibes que les jeunes élèves de la section amséliste renoueront avec la compétition en ce premier dimanche d’avril, deux semaines après la rencontre Jeunes à Draguignan.
C’est dans le cadre du Trophée Guy-Giacomoni – ancien nageur, Azuréen pure souche, puis entraîneur national, notamment du Pôle France d’Antibes, décédé en 2009 – qu’un peu plus d’une vingtaine d’Amsélistes seront dans le bassin antibois dès potron-minet dimanche matin (au total, quelque 300 nageurs sont attendus à Antibes sur l’ensemble de la journée).

Ce sont ainsi les benjamins – ou plus exactement les “plus jeunes“ -> jeunes 2 et 3, jeunes 1 (années de naissance : 2009 et 2008 pour les garçons, 2010 et 2009 pour les jeunes filles) – qui se jetteront à l’eau les premiers en matinée. Au programme de ce Trophée quelque peu spécifique, trois distances : 800 m, 200 m puis 50 m pour les jeunes 2 et 3 ; 400 m, 100 m et 50 m pour les “1“.

Le groupe des nageurs et nageuses de l’AMSLF qui iront défendre leurs couleurs à Antibes ce dimanche (© Hélène Martinache)

« Le 800, une grande première pour tous »

Place aux plus grands l’après-midi dans le cadre du Challenge Avenirs. Là aussi, trois distances propres aux catégories d’âge : 400, 200 et 50 pour les garçons 2011 et filles 2012, 200, 100 et 50 pour les garçons 2012 et filles 2013.

Au terme de la journée, un classement est établi qui permet de récompenser les trois premiers de chacune des catégories en présence. « Je tiens à préciser qu’aucun des jeunes que j’emmène n’a jamais nagé sur un 800 m, explique Hélène Martinache, directrice technique de la section amséliste. Et ça les a autant étonnés que ça leur a fait peur quand je leur ai annoncé il y a quinze jours, après notre dernière sortie à Draguignan. Mais on a bien travaillé tout cela – sans négliger pour autant les autres distances – et, même s’il y aura une appréhension légitime au moment de s’élancer, cela ira. En tout cas, j’attends beaucoup de cette compétition. »

Une journée sans nul doute très formatrice

L’entraîneure fréjusienne ne mettra bien sûr aucune pression sur ses élèves au moment de se jeter à l’eau pour ces longues distances. « C’est leur première, je ne vais pas les brusquer et leur imposer un chrono, je veux juste leur donner des temps indicatifs. En revanche, j’espère des améliorations de chronos sur les sprints. »

Il est certain en revanche que tous ces jeunes compétiteurs apprendront beaucoup sur ette seule compétition. De la « manière d’appréhender les courses, d’autant que cela nécessite des préparations totalement opposées, à leur polyvalence en passant par leur gestion de l’effort », encore une fois sur des distances inconnues pour eux en compétition, et par rapport aux courses sprints qui les attendent dans la foulée…
Mais c’est ainsi que l’on devient des champions !